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24 octobre 2013 4 24 /10 /octobre /2013 13:23

C3255255_royal-liberte-delacroix_640x280.jpg’est cette question  empruntée à la communication des années 80 que le tout dernier buzz de Ségolène Royal semble vouloir provoquer. Alors qu’à notre fonction de Conseillers Régionaux d’opposition nous travaillions à quelques questions de fond (comment aider les salariés d’Heuliez et non la promesse de notre Présidente, quelles propositions pour relier compétence économique et responsabilité pour l’emploi ?) voici que, badaboum, le drame ! Le cliché est tombé sur nos écrans. Ils avaient rhabillé la République pour l’hiver.

 

Figurant la « Liberté guidant le peuple », mais le buste couvert, dans les studios du Parisien, Ségolène Royal désigne alors ce qu’elle ne montre pas : son cœur. Dans sa belle tunique blanche, c’est une prétendante au mariage, un brin pudibonde,  mais militante convaincue, qui ne demande qu’à faire vibrer les imaginaires débridés des lecteurs.  Pourtant, à aucun moment, le peintre  romantique ne caricature l’idéal qu’il représente. Chez Delacroix, la République est la liberté,  seins nus. Elle ne fait rien d’autre qu’exhiber son palpitant parce qu’elle aime le peuple, et qu’elle est la France.  

Madame Royal cache son cœur. Faut –il le regretter ? En garnements que nous sommes, nous nous sommes d’abord dit oui , bien entendu, et plus encore. Mais notre réponse est non. En toute chose, il faut savoir raison garder. Bien sûr, diront certains, il y a les bonnes mœurs. Mais surtout, si cette image est  un symbole, ce dernier n’est pas nécessairement celui auquel on pense.

 

Ce cliché est l’évocation d’une pensée politique aseptisée qui travestit la liberté. Il est le symbole d’une gauche qui refuse les bruits et les odeurs.  Il est celui d’une génération qui n’a pas connu le chômage mais pour qui le combat politique se déroule dans les salons des photographes. Enfin, ce cliché met en scène une élue qui  après dix ans en fonction, préfère la bobèche à l’action, la  représentation à la réalité.

 

Merci à l’héroïne du jour de ne plus incarner tout cela lorsque nous travaillons. Alors non, surtout, que Madame Royal n’enlève pas le haut.

 

 

                                                                             Nicolas Belot , Conseiller Régional à Jonzac (17)

                                                                             Vincent You, Conseiller Régional à Angoulême (16)

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17 septembre 2012 1 17 /09 /septembre /2012 12:11

blog-fun--emplois-jeunes--comme-papa.jpgAujourd'hui à la Région nous débattions des fameux "emplois d'avenir", le dernier nom des contrats aidés...

Depuis les TUC des années 86, il s'agit désormais d'une vieille histoire qui témoigne d'une véritable désertion politique face au problème gravissime qu'est le chômage des jeunes.

Pourquoi parler de désertion? Parce que tout a déjà été dit. Pas par moi. Par beaucoup d'autres!

C'est la Cour des Comptes qui en 2011 encore évoquait "l'efficacité très décevante des contrats aidés"...tout en soulignant que l'effet en termes de cohésion sociale ne suffisait pas à en faire une politique économique.

Dans un autre genre et il y a plus longtemps, c'est Philippe Muray qui décrivait le glorieux bataillon des nouveaux outils de Martine Aubry en son temps: "un bataillon d’agents de développement du patrimoine ouvre la marche, suivi presque aussitôt par un peloton d’accompagnateurs de détenus, puis arrivent en rangs serrés les compagnies d’agents de gestion locative, d’agents polyvalents, d’agents d’ambiance, d’adjoints de sécurité, de coordinateurs petite enfance, d’agents d’entretien d’espaces naturels, d’agents de médiation, d’aide éducateurs en temps péri-scolaire, d’agents d’accueil des victimes et j’en passe énormément. Ferme le cortège un petit groupe hilare d’accompagnateurs de personnes dépendantes placées en institution, talonné par des re-découvreurs de l’histoire des villes et des promoteurs des ressources touristiques en direction des pays émergents"... c'était il y a plus de dix ans!

Déjà il touchait un des aspects de fond du problème en ajoutant:   

"Les métiers d'autrefois avaient une histoire, un passé, un poids, et je parle même pas de leur utilité. Les emplois-jeunes de Martine Aubry s'avancent légers. Ils ne pèsent rien. Ce sont des professions sans emploi (...)"

Face au risque de retomber dans les mêmes travers, les orateurs du groupe d'opposition ont pointé les écueils de cette prétendue "nouvelle" politique .... mais il n'est pas encore possible d'ébranler l'assurance absolue de nos élus si majoritaires...

Olivier CHARTIER a eu beau faire remarquer que c'est dans cette région que furent créés le plus d'emplois aidés ... mais que les derniers chiffres de l'INSEE montrent que nos chiffres relatifs au chômage des jeunes sont encore plus préoccupants que les chiffres nationaux...  Ségolène ROYAL a préféré botter en touche en soulignant qu'il s'agissait de chiffres de 2011 qui reflétaient seulement la politique de MM. SARKOZY et FILLON!!! Quand y a de la gêne y a pas de plaisir!

Véronique ABELIN a souligné la nécessité de mettre en place un dispositif visant à permettre une transition vers des emplois stables... pour leur donner justement un avenir... mais c'était nul et non avenu puisque la Vice Présidente MESNARD pensait avoir inventé une nouvelle idée en proposant qu'il y ait une jonction avec les départs en retraite dans la fonction publique. Comme si la majorité des collectivités et des structures publiques n'avaient pas déjà remarqué qu'il y avait lieu d'être pertinent!

 

Au final, la Région accompagnera la création de 4000 emplois d'avenir par un dispositif de formation. C'est déjà une bonne chose et c'est pourquoi nous avons voté favorablement à la question qui nous était posée.  Mais on rêverait que "le changement" passe par des voies plus fortes qui créent vraiment un avenir.

 

Il faudra bien un jour ou l'autre réfléchir à quatre vrais choix politiques pour créer les emplois qui auront de l'avenir:

1- baisser les aides aux entreprises pour baisser les charges des PME. Cela ne coûtera rien en terme de dépenses publiques mais nous ferait rentrer dans une dynamique de confiance envers les entrepreneurs;

2- créer de grandes régions centrées sur de véritables métropoles européennes et sur des zones géographiques riches d'une histoire qui parlent aux clients du monde entier; on ne fera pas rentrer les PME dans la mondialisation sans permettre à notre territoire d'avoir une identité forte (Nous avons la chance d'avoir Bordeaux, Cognac et l'Atlantique);

3- sortir de la naïveté en faisant que le consommateur qui achète des produits extra-européens paye un prix qui contribue aux coûts de la solidarité à laquelle le citoyen est, légitimement, si attaché;

4- reconstruire une politique de cohésion nationale par un service national obligatoire avec un temps de classe sous la houlette de la gendarmerie et un temps à disposition des services publics locaux.

 

On pourra parler de changement lorsque l'on cessera de penser que l'on crée un avenir en augmentant les dépenses publiques et les impôts.

 

PS: maintenant (23 février 2013) que le dispositif se précise, il me semble qu'il y a deux nouveautés qui méritent d'être soulignées. Ce nouveau contrat aidé peut déjouer l'écueil de la "coquille vide" en ayant une visée claire qui est de parvenir à terme à un formation qualifiante. On évite aussi "bonne intention" en ayant un tuteur chargé de guider le jeune dans son nouveau métier. Pour un coût glabal annuel de 4000€ pour l'employeur, voici donc un contrat d'un genre nouveau qui peut aider à remettre de l'humain dans la ville sans enfemer le jeune dans une voie sans avenir. Cela mérite d'être tenté et nous en reparlerons!...

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8 janvier 2012 7 08 /01 /janvier /2012 23:07

Créer un indice du bien-être?!!!

Cela peut paraître secondaire... Pourtant cette réflexion est au coeur des questions que nous pose la crise... Comment orienter nos politiques sur le temps long? comment dire ce qui a du prix pour nous aujourd'hui? comment poser des choix politiques qui servent ce qui fait notre humanité?

Le temps d'une soirée je vous propose d'en débattre avec trois intervenants:

 

guillebaud.jpg

 

Jean-Claude GUILLEBAUD est écrivain, journaliste (Sud-Ouest, Nouvel Obs, La Vie) et auteur de nombreux essais;

jacquillard.jpg

 

 

William JACQUILLARD est le Président du Conseil de Développement du Grand Angoulême;

lippi.jpg

 

Julien LIPPI est dirigeant d'entreprise et Président Régional du Centre des Jeunes Dirigeants.

 

Je peux vous assurer d'une soirée où la liberté de ton,  le souci d'une parole vraie et profonde et l'authenticité des réflexions nous amèneront à retrouver l'optimisme et le goût pour un débat politique de fond!

 

Rendez vous à 20h30 à l'Amphithéâtre de la Caisse Régionale du Crédit Agricole Charente-Périgord
(Rue d’Epagnac à Soyaux )

 

D'ici là, vous pouvez rentrer dans le débat en visitant le site ad hoc: http://indice-bien-etre.fr/

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2 janvier 2012 1 02 /01 /janvier /2012 13:59

logo_soyaux_2_1.jpgDébut Décembre lors de la discussion budgétaire à la Région. Je suis intervenu notamment sur les questions de sport. Le Budget 2012 évoquait la perspective prochaine d'une Conférence Régionale des Sports. Cela ne peut pas être mauvais! Mais j'ai proposé que 2012 soit surtout l'occasion de nous fixer un objectif politique en cherchant à faire de notre Région le pilote du Sport féminin.
Il suffit de voir la situation en Charente. Trois clubs : une Division 1 en foot à Soyaux, une Division 2 en Hand à Angoulême et une Nationale 1 en Basket à La Couronne. Trois occasions de voir des matchs de très bons niveaux et parfois de véritables spectacles. Ces derniers temps j'ai pu encourager nos équipes contre l’Olympique Lyonnais ou le PSG en foot: qui dit mieux? J'ai vu l'intensité de ces combats en Hand contre Lyon ou Celles sur Belle, avec des buts  impressionnants de finesse et de force. Je ne doute pas que les basketteuses soient tout aussi motivantes.   
Le sport féminin est en train d'exploser médiatiquement, tout particulièrement en France grâce aux succès de nos équipes nationales. C'est un vrai outil pour permettre à des jeunes filles de trouver une émulation positive; c'est une chance pour montrer que la diversité peut s'accompagner d'un vrai esprit d'équipe; c'est surtout une occasion de plus pour prouver toujours et encore que la féminité peut s'accompagner d'excellence.
Il reste à voir comment renforcer les clubs. Ils sont fragiles. Souvent en compétition avec de vrais clubs professionnels. Souvent portés par de nombreux bénévoles inventifs et engagés; parfois confrontés à des méandres administratifs. Il y a plusieurs types d'aides à imaginer. Mais elles doivent arriver vite pour éviter les échecs cette saison et préparer déjà la suivante. Notre Présidente Régionale n'a pas trainée pour me rejoindre sur ce point. C'est une belle satisfaction. Mais je serai vigilant pour que cela se traduise par des choix clairs et visibles.
Il y a une occasion pour monter que ma proposition acceptée par Ségolène Royal ne sera pas oubliée sitôt la fin de la discussion. L’équipe féminine de foot de Soyaux est en train de faire feu de tout bois pour garder sa place en première division. On peut espérer qu’un partenariat avec le grand club féminin qu’est Arsenal nous permettra de renforcer notre équipe et de passer la barre. Il serait bon que la Région prenne sa part à cette ambition en donnant rapidement une aide qui permette de bons recrutements. L’ASJ Soyaux est dans l’élite nationale, nous devons lui accorder une subvention équivalente aux aides accordées aux clubs masculins d’un niveau semblable ; ce serait un scandale que les inégalités salariales entre hommes et femmes se retrouvent aussi dans les aides aux clubs de la région !

 

Comme j'ai pu le dire lors du débat régional: Poitou-charentes est la seule Région de France a avoir été présidée par deux femmes... c'est une bonne raison pour porter vers les ommets nos clubs féminins!

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17 novembre 2011 4 17 /11 /novembre /2011 08:15

mensonge-seo.jpgCette fois-ci cela en fait trop!

Après avoir fait du chantage et refusé de financer sa quote-part pour la LGV, Mme Royal, prise la main dans le sac par votre serviteur, préfère crier et menacer (voir ici)...

Les records de sans-gêne sont cette fois-ci battus!

 

Argument 1:

Les picto-charentais seraient "victimes du chantage aux subventions"! Pourquoi victimes ? D'un côté l'Etat a dû débourser 103 millions d'euros supplémentaires pour ne pas prendre trop de retard sur le projet de LGV; il ne fait aujourd'hui que retourner dans une logique de jeu à somme nulle en appliquant une soustraction équivalente.

Le chantage a eu lieu par le choix de Mme Royal de dire que sa région serait la seule collectivité de France à s'extraire de la règle commune. Plus que du chantage c'est une violation de l'égalité devant la loi !

 

Argument 2:

Elle se réserve le droit d'en appeler au Conseil d'Etat pour "sanctionner ce type de comportement, incompatible avec les principes républicains"...

On tombe des nues devant cette hardiesse! Se parer dans la vertu républicaine alors que depuis un mois et demi, la ci-devant Présidente mène sa Région sans informer une seconde les élus des changements notables qu'apporte ce courrier préfectoral !

Depuis le courrier du 27 Septembre qui provoque aujourd'hui un tel courroux, puis-je rappeler à Madame Royal qu'elle a rassemblé:

1/ Début Octobre, une session régionale précédée de toutes les réunions de Commission... pourquoi ne pas en avoir parlé?

2/ Avant hier, une réunion de la Commission Permanente qui traitait notamment de deux points ciblés par le courrier du Préfet: le Fonds Régional d'Excellence Environnementale, composé notamment de crédits de l'ADEME, et la modernisation de certains trajets de trains, en partenariat avec l'Etat... les élus dont je suis ont-ils eu une présentation sincère des dossiers? ne sommes-nous pas fondés à considérer que notre débat était totalement biaisé par un véritable choix de désinformation?

 

Aujourd'hui même, je reçois les premiers documents de la prochaine session du 12 décembre 2012... parmi ceux-ci figure le "Projet de Budget 2012". Pensez-vous qu'il soit fait simplement mention des conséquences de la réponse de l'Etat? Pas une ligne explicite ! Mais, ici et là, des mots qui prennent une tournure particulière:

  •   une vraie perle en page 84 du document " les projets de Pôles d'Echanges Multimodaux d'Angoulême, Niort et La Rochelle devraient donner lieu à des protocoles de financement en 2012"!!! Pas un mot sur le refus de l'Etat de financer le Pôle de Niort...
  •   en page 90 une preuve du mensonge par omission : "S'agissant de la LGV SEA, l'Etat a refusé la proposition de la Région d'une avance remboursable de 95 M€ "
  •  en page 91 une contrevérité absolue : " l'opération de modernisation de la N249 est poursuivie par l'Etat dans le cadre du PDMI"

 

Il y a tout de même une ligne qui démontre que le courrier était connu mais demeurait caché... il faut lire avec attention la page 70:

"la mise en oeuvre du Plan régional des Energies Renouvelables 2020, s'appuiera, sur le Fonds Régional d'Excellence Environnementale (FREE) en s'inscrivant dans un nouveau partenariat avec l'ADEME, selon des modalités de gestion modifiées à la demande de l'Etat"

Lorsque l'on se souvient que le Préfet dans son fameux courrier a affirmé que le mode de gestion des crédits de  l'ADEME sera revu car "la rupture de confiance rend difficile le maintien de la délégation de ses crédits", on voit bien que Mme Royal a pris en compte les éléments du courrier mais persiste à vouloir les tenir caché aux élus!

 

Cette méthode n'a qu'un nom: le mensonge.

Le mensonge dans des documents officiels soumis au vote des élus caractérise un scandale : le déni de démocratie.

 

J'appelle ceux des élus régionaux de la majorité qui gardent le sens de la démocratie à exiger de leur présidente une mise au point rapide et sans faux-fuyant. Il faudra qu'ils nous disent s'ils ont été informé de cette lettre et s'ils sont complices de ces mensonges ou s'ils sont les cocus de cette histoire ridicule.

J'espère que les électeurs de Melle, de La Rochelle ou d'ailleurs ne se priveront pas de montrer qu'ils ne sont plus dupes.

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3 octobre 2011 1 03 /10 /octobre /2011 23:39

PC-Cinema.jpgAujourd'hui se réunissait le Conseil Régional. Un ordre du jour chargé avec des points lourds à soumettre au débat et au vote. Premier sujet: le débat d'orientations budgétaires pour 2012.

Je ne reviendrai pas ici sur le détail de ce document mais sur 6 lignes perdues au milieu de 139 pages.

Ces 6 petites lignes évoquent sans autre commentaire un changement de la réglementation européenne relative à l'aide publique apportée à la production de cinéma.

 

Tous savent combien cette industrie est importante en Charente et dans la Région. Il ne s'agit pas de paillettes: il s'agit de l'image de notre Région et surtout il s'agit d'emploi. On ne dira jamais assez combien les productions de cinéma, de films d'animation ou de documentaire sont un formidable levier en termes d'activités économiques.

 

Pour ce qui concerne la Charente, cette réalité économique est aussi en phase tant avec la diversité de nos festivals qu'avec les écoles supérieures que nous accueillons depuis plusieurs années. Bref: il est nécessaire de surveiller tout cela comme du lait sur le feu!

 

C'est pourquoi j'ai tenu à alerter tant la Présidente régionale que les autres conseillers : les règles vont changer et nous devons anticiper. Au 1er janvier prochain, la réglementation européenne sera modifiée. Nous devrons appliquer un cadre nouveau et revoir nos façons de faire.

Cela nous met face à deux risques.

Risque 1 : rien ne peut aujourd'hui garantir que les nouvelles règles seront connues dès le début de l'année 2012. Par contre, les règles actuelles ne peuvent s'appliquer après le 31 décembre. Nous pouvons donc avoir quelques temps dans un vide juridique qui nous empêcherait de fonctionner. Si cela doit être le cas, cela se traduira par un décalage dans les projets et une fragilisation d'entreprises et d'emplois.

 

execution-culturelle6P21110.jpgRisque 2: rien ne peut garantir aujourd'hui que les nouvelles règles ne mettent pas un terme à la pratique actuelle qui permet de lier des subventions régionales à des dépenses locales. Aujourd'hui, au titre de l'intérêt culturel régional, on peut conditionner l'octroi d'aide à la réalisation de dépenses sur place. Cela évite de se retrouver avec des tournages menés par des sociétés qui viennent avec leurs employés, qui passent le moins de temps possible sur place et qui ne choisissent les lieux de tournage qu'en comptant le montant des aides. Il est donc sûrement utile de se redire que la question culturelle dans le cadre économique n'est pas perçue en France comme dan le reste du monde ou de l'Europe. Nous pouvons donc craindre un démantèlement d'une politique pourtant pertinente au profit d'une supposée concurrence qui s'apparente surtout à du rapt.

 

Comment peut-on agir pour éviter de se retrouver demain face à une crise de notre activité sur le cinéma et l'image?

J'ai demandé que soient analysées au plus vite deux options éventuellement cumulatives:

 

1/ l'utilisation dès 2011, donc dans les prochaines semaines, du résultat cumulé de la Régie Poitou-Charentes Cinéma et du fonds d'aide pour abonder les subventions au titre de l'année en cours: depuis 2 années (et la baisse des subventions du Conseil Général de Charente) il n'y a plus que trois jurys par an au lieu de quatre auparavant. Nous pouvons donc en rétablir un quatrième et lancer ainsi des projets dès maintenant. Le résultat cumulé était en fin 2010 excédentaire de 2 878 869 euros... ne sommes nous pas fondés à anticiper?

 

2/ la mise en place d'aides ciblées sur des nouveaux types de projets. La télévision se modifie profondément. De plus en plus, les feuilletons passent sur des modèles de 26 minutes. Par ailleurs et dans d'autres cas, la production classique du cinéma tend à intégrer de plus en plus d'images d'animation, tandis que d'autres productions (jeux vidéos par exemple) vont devoir ajouter aux compétences initiales des compétences de marketing. Sur l'ensemble des aides concernées, nous pouvons accompagner des projets ambitieux, enraciner en Charente des entreprises de production ou d'animation toujours plus pertinentes par rapport à un marché qui bouge très vite. Encore faut-il anticiper ce mouvement et prévoir de financer ici les coûts de développement (26 épisodes pourraient a contrario nous garantir une présence durable), là l'addition de l'animation et du long métrage...

 

Je ne sais si cet appel sera suivi d'effet. Ce serait une profonde prise de risque de ne pas y donner de suites.

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31 mai 2011 2 31 /05 /mai /2011 19:38

 

 

secheresse.jpgHier à la Région, j’ai vécu une scène peu commune. Nous devions voter un plan d’aide d’urgence sur la sécheresse. J’ai cru par moment être en réunion de courant du PS, rue de Solferino…

Il faut admettre un vrai talent d’affichage. La Région agit et met sur la table 5 millions d’euros ; alors que l’Etat, ce gros mastodonte endormi, ne fait rien…ici c’est du sérieux ; je vous passe les couplets sur « un euro dépensé c’est un euro utile »… et autres : je crois même avoir à nouveau entendu « l’ordre juste » faire un passage furtif !

Le problème c’est lorsque l’on y regarde de plus près… 5M€ ? Mais combien d’éleveurs rempliront les conditions pour toucher la subvention de 1000€ ?

Henri de Richement avait beau déplorer une politique conditionnelle qui, soit n’aurait pas de résultat (selon certains chiffres évoqués hier, 80 % des éleveurs sont susceptibles de nourrir leurs bêtes avec des OGM), soit provoquerait fraudes et triches, la majorité avait décidé que le temps était venu du « changement de modèle ».

Vu l’enjeu, les grands mots étaient de sortie: « blocage des prix », « réquisition des céréales », « interdiction du broyage » et « accompagnement de la mutation »… j’ai hésité quelques secondes à rentrer dans ce débat.  Mais il m’a semblé que l’heure était à l’urgence et non à l’exégèse.

J’ai donc pris la parole pour dénoncer une confusion entre aide d’urgence et schéma d’organisation. Dans le premier cas on aide, on ne vient pas poser des discriminations pour savoir qui peut être aidé et qui doit se débrouiller seul ; dans l’autre cas, on structure et on oriente, par exemple pour refuser les OGM ou pour interdire l’irrigation puisque ces deux axes semblent être ceux qui importent à la majorité régionale.Imposer des critères quand on veut sortir de l'urgence c’est une manière de dire qu’il y a des bons élèves et des méchants.

Dans mon propos, j ai évoqué l’image du secouriste. Imagine-t-on une seconde qu’il puisse faire le choix entre aider celui-ci et refuser l’autre, simplement parce qu’il n’aurait pas les pneus soutenus par la région ?

Il y a un vrai clivage entre une lecture de l’urgence et le prima du « changement de modèle »… pour ce qui me concerne, je ne pense pas que l’on change des pratiques à coup de chèque de 1000 euros. Je ne crois pas que l’on puisse avoir des lectures binaires de questions complexes. Sur la question de l’eau, il me semble par exemple qu’il faudrait avancer sur une politique de collecte des excès d’eau pendant l’hiver. Ce n’est pas absurde de penser qu’il y a là une occasion de gonfler les réserves sans contribuer à la sécheresse de l’environnement… pourquoi alors rester sur une position absolue de « changement de modèle » où la seule vérité est celle de la baisse de consommation ?

 

Pour ne pas être simplement critique, j’ai demandé que la Région, d’ores et déjà, envisage d’organiser une action sur les transports pour que l’on puisse de manière globale et coordonnée envisager d’installer des trains qui permettront d’éviter l’explosion des prix.

Tous mes interlocuteurs ont validé la pertinence de cette idée. Si on veut éviter des tonnes à 140 euros dans la cour, il faut agir sur les transports et permettre de sortir de la « course à l’échalote » … Après mon intervention, Mme Royal a mis sa délibération au vote. Pas de réponse, pas de commentaire. Vite que l’on affiche 5 millions d’aide, vite que l’on évite les réflexions de fond… D’un côté des subventions sélectives, de l’autre un silence sur des propositions : le masque est tombé !

 

PS: je découvre à l'instant  que la question des transports n'était pas absurde... puisque mon amie NKM a affirmé ce soir avoir décidé d'avancer dans ce sens! Bravo Nathalie!

 

 

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29 mars 2011 2 29 /03 /mars /2011 00:08

chut_petit_.jpgAujourd'hui, je peux dire que j'ai avancé dans la compréhension de la méthode politique utilisée par Mme Royal.

A l'occasion de notre session régionale, j'ai eu l'occasion de prendre la parole à deux reprises sur des points qui me semblaient importants... vous en jugerez!

 

Tout d'abord, à l'occasion du rapport d'activité 2010, j'avance sur le bilan du "Bonus Vert" pour en souligner la gabegie tranquille... Vous vous souvenez? D'avril 2009 à juillet 2010, notre Région a distribué un nouveau chèque pour encourager l'achat d'électroménager à faible consommation en énergie. 40€ pour un A+ et 60€ pour un A++ : succès assuré auprès des acheteurs!

Le bilan pour la Région est positif: presque 1 600 000 euros pour ce dispositif, soit 36814 achats subventionnés... mais le problème est double:

1/ en choisissant de ne pas mettre de conditions de ressources, il s'agit assez largement d'un simple effet d'aubaine. J'achète du A+ ou du A++, mon ardoise personnelle est réduite et je rentre de mes courses avec un petit coin de mon portefeuille qui remercie la Présidente de la région... Pertinent politiquement avant une élection? sans doute! Pertinent économiquement? sûrement pas...

2/ en voulant favoriser un acte d'achat écologique, on fait ici abstraction de toute dimension d'emploi ou même de la moindre logique sociale... ces produits sont ils fabriqués dans la Région? on n'en sait rien! sont ils confectionnés avec un minimum de règles sociales, ne seraient ce que les conventions fondamentales de l'Organisation Internationale du Travail (interdiction du travail des enfants et du travail forcé, droits syndicaux...)? La question n'a pas été vue... Dommage pour les 91 entreprises nationales du secteur, dommage pour les 14000 employés qui auraient pu souhaiter que l'on sorte d'un raisonnement aveugle et déséquilibré...

Ma question était précise et factuelle. Elle touchait à une question de fond: la nécessité de ne pas opposer le social et l'environnemental, de quitter les postures et les grands mots ("croissance verte", 'soutien au PME"...) pour entrer dans le réel...

Et bien, la Présidente a choisi de ne pas répondre. En passant la parole à une autre élue qui souhaitait évoquer la formation puis à un autre sur l'agriculture... Pas un mot sur ce sujet à 1.6 millions d'euros.... un silence assourdissant!

 

2/ remis de mes émotions et de ma surprise, la suite des sujets du jour m'a fait intervenir sur les questions d'apprentissage. Après sept ans de présidence régionale, voici enfin venu le temps de l'action pour, en théorie, poser un cadre et une "carte des formations"... En fait de carte, la Région n'évoquait aujourd'hui que la Charente, ce qui est certes urgent, mais ce qui bloque largement l'accès à une compréhension globale des choix proposés.

Après une brillante intervention de Véronique Marendat, soulignant notamment le besoin d'une visibilité régionale, notre groupe demandait un "renvoi en commission" pour que la décision soit prise dans les deux mois au maximum mais avec l'ensemble des éléments... Réponse de la Présidente: "je suis étonnée de votre légèreté, il n'est pas question de repousser cette décision"... Ma prise de parole visait à montrer que la légèreté n'était pas forcément de notre côté... En l'occurence, le choix régional de faire déménager les formations pour les métiers de bouche à Barbezieux souffre au moins de quatre légèretés...

Légèreté dans les déclarations lorsque l'on annonce une logique de constitution de pôle des métiers alors que l'on sépare ici les métiers de bouche de leurs voisins de l'hôtellerie-restauration et cuisine;

Légèreté économique lorsque l'on souligne que cette séparation se traduira inévitablement par des surcoûts: en équipements, en frais pédagogiques mais aussi par l'impossibilité de poursuivre l'utilisation vertueuse des créations de nos apprentis. A ce jour, les élèves de métiers de bouche voient leurs travaux utilisés pour le self des apprentis d'Angoulême et le restaurant pédagogique... la disproportion inévitable avec les effectifs de Barbezieux se traduira par des gaspillages regrettables.

Légèreté dans le calendrier puisqu'on nous annonce un déménagement en 2014 alors que les locaux actuels ne peuvent plus attendre pour une mise aux normes... Les mieux informés savent parfaitement que les services vétérinaires de l'Etat demandent des rénovations importantes qui ne peuvent pas attendre cette échéance...

Légèreté enfin dans la cohérence géographique: on peut  comprendre le souci politique d'une répartition des formations sur le territoire si celle-ci ne se limite pas à un département à l'exclusion de tous les autres. Mais choisir Barbezieux c'est se mettre au plus prêt de Jonzac, le pôle de formation le plus proche qui forme d'ores et déjà aux métiers de bouche. Les jeunes du Sud-charente pouvaient déjà choisir une formation de proximité... ceux d'Angoulême ou du reste du département ne le pourront plus...

Je terminais donc ce rapide argumentaire en demandant qu'on ne fragilise pas la CIFOP, un bel outil qui donne satisfaction, pour une solution illisible qui va à l'encontre des souhaits des professionnels. Après tout, Mme Royal avait justement souligné la "nécessité de multiplier le nombre de maîtres d'apprentissage"... ce qui en général ne se fait pas contre l'avis expresse de leurs représentants professionnels!

Il m'a été répondu que mes propos démontraient l'urgence d'agir vite et bien sans remettre quoi que ce soit en question dans les projets présentés. La Vice-Présidente précisa simplement que le Préfet s'était engagé à des dérogations provisoires pour maintenir les formations malgré la problématique sanitaire si la Région votait aujourd'hui une décision pour l'avenir... Pour le reste, rien ne fut dit, sinon la promesse vague (et inquiétante?) d'un pôle à constituer entre Barbezieux et Jonzac... Circulez: il n'y a rien à voir!

 

Dans une région qui met en avant sa volonté de "démocratie participative", j'ai trouvé une clé de compréhension inattendue. Le débat dans la conception très personnelle de Mme Royal ne peut faire avancer que si l'on marche dans le rang. Si on touche vrai, c'est le silence. Si l'on demande un peu d'approfondissement, c'est l'urgence qui s'impose...

Un jour ou l'autre, les habitants de la région s'en rendront compte. Pour ce qui me concerne, je veux contribuer à crever cet assourdissant silence.

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27 février 2011 7 27 /02 /février /2011 16:20

DroitDeReponse.pngSuite à mon récit de la discussion sur la LGV en Commission Permanente, j'ai reçu un message de  Marie-Laure Tissandier (conseillère régionale, appartenant au groupe dit "centriste humaniste" au sein de la majorité régionale)  qui estimait que j'avais déformé ses propos...

Il est vrai que je lui avais décerné la palme de la démagogie!

Comme je tiens à garder des relations cordiales et sincères avec Marie-Laure, je lui ai proposé de me faire passer son texte pour que je le diffuse.


Voilà qui est fait:

 

"Le groupe centriste humaniste vous felicite, Madame La Présidente, de mettre l'etat devant ses responsabilités et veiller à la defense des contribuables.
Une bonne gestion c'est aussi adapter ses actions à l'evolution socio-economique,
La région Poitou-charentes ne rentre pas en dissidence, d'autres élus s'interrogent: dans la région de Carcassonne 8 communes et 3 departements souhaitent une modification du tracé de la LGV, d'autres se posent la question du financement.
L'economie est souvent brandie comme un " etendart" pour devaster nos magnifiques espaces naturels et deshumaniser la societé.
Sur le plan de la Santé, il y a 5 millions de malentendants en France, n'en rajoutons pas! les TGV sont responsables de nuisances sonores qu'il faut prendre en compte,
Il y a une vraie souffrance à entendre chez les associations de riverains et d'usagers, qui subissent deja  la crise.
A la notion de rapidité et rentabilité, nous objectons reflexion et responsabilité."

Voilà qui est dit... chacun pourra désormais avoir un avis informé sur un débat qui me semble fondamental pour la Charente.
Pour ce qui me concerne, je persiste et signe à trouver que le raccourci entre LGV et 5 millions de malentendants est déplacé (pour ne pas dire plus!)... mais surtout à trouver qu'il y a quelque chose de tout à fait contradictoire à vouloir participer aux choix de mise en oeuvre de la LGV sans vouloir être dans le tour de table des financeurs. Vouloir souligner des exigences, sans vouloir participer au projet... cela me semble bien facile et très incohérent.
Ceci dit, je remercie ML Tissandier de m'avoir fait passer son texte: c'est maintenant aux internautes de réagir. Les commentaires sont ouverts ! La LGV mérite bien un débat!
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18 février 2011 5 18 /02 /février /2011 22:13

TGV-MED-MSC.jpgPièce comique ou tragédie hors du temps? Je ne sais pas trop comment caractériser la Commission Permanente du jour à Poitiers...

Entre autres sujets, nous avions à nous prononcer sur le vote d'une "Convention relative à  la desserte ferroviaire des gares de Chatellerault, du Futuroscope, de Poitiers, d'Angoulême et de Libourne", une bagatelle de 6 703 millions d'euros!

 

Surprise du chef ! Alors que la Région avait, depuis 2007,  inscrit en crédits 110  millions pour sa participation... c'est aujourd'hui une toute proposition que Ségolène Royal a sortie du chapeau.

Désormais, il n'est plus question de financer. La Région décide que sa participation se fera sous forme de prêt, une avance remboursable qui en terme comptable est tout sauf un investissement.

Pourquoi ce changement?

L'habillage officiel est en trois temps.

Tout d'abord, la région refuse de "subventionner l'Etat". Elle conditionne son prêt à des engagements sur le nombre de dessertes des gares et sur des protections environnementales et exige que sa participation lui soit remboursée sur les bénéfices à venir.

Cela semble bien beau... de quoi, en effet, réjouir la poignée de manifestants qui étaient présents pour dénoncer le financement public de cette infrastructure.

Mais c'est oublier:

1/ que dans toute la France, les gros projets donnent lieu à des co-financements, c'est d'ailleurs la raison d'être des Contrats de Plan Etat-Région... mais Mme Royal veut sortir de la règle commune...

2/ le fait d'être financeur nous place à la table des négociations, notamment pour évoquer les protections du voisinage et le nombre d'arrêts en gare... quel écho aurons nous si nous voulons "le beurre et l'argent du beurre"?

3/ à Angoulême, il y a aujourd'hui davantage d'arrêts en gare qu'il y a quelques années... preuve que cette étape est rentable: pourquoi en faire un épouvantail?

4/ qui peut croire désormais la parole d'une Région qui change de fusil d'épaule alors que les 56 autres collectivités concernées ont voté conformément à leurs engagements.

 

La Charente a voté, la Comaga (Grand Angoulême) a voté, mais la Région s'échappe en inventant un scénario fictif et virtuel!

 

Henri de Richemont a eu beau dire et redire qu'un signe de bonne gestion c'était justement de rester fidèle aux votes de 2007, alors que tous les territoires traversés avaient confirmés leur intérêt.

Olivier Chartier a rappellé qu'un prêt c'est tout sauf un investissement et que nous fragilisions tous les projets qui attendent d'être rapprochés du Sud de l'Europe. Angoulême à 34 minutes de Bordeaux c'est une révolution, tout autant que le formidable rapprochement de Barcelone ...

 

Mais l'heure était à la démagogie. Marie-Laure TIssandier à ce jeu pourrait gagner la palme: "pensons aux 5 millions de mal-entendants qui ne supportent pas le bruit des TGV!"

François Coutant nous a expliqué pourquoi l'écologiste qu'elle prétend être n'acceptait pas même le principe d'un prêt de la Région... il faudra lui dire que l'on ne développera pas beaucoup de transports propres avec ce type de logique... Dire que c'est elle qui préside la commission régionale sur ces sujets!

 

DSK-Parti-socialiste.jpgLa période est propice à un bon vieux principe "plus c'est gros,plus ça fait du buzz"...  il est vrai que DSK a une sacrée avance dans les sondages à gauche. Il est donc urgent de mobiliser le ban et l'arrière ban des militants qui se complaisent hors du réel.

Pour être bien certaine de garder sa majorité, Mme Royal a fait en sorte de refuser notre demande de scrutin à bulletins secrets. Ceux qui, dans la majorité, savent que ces arguments ne sont qu'un jeu dangereux et politicien n'ont pas eu le courage de voter en leur âme et conscience. Il y a eu donc 30 voix pour le délire et 25 voix contre. Je prends les paris qu'avec un bulletin secret, nous aurions eu une autre majorité: il suffisait de trois clairvoyants... ils existent mais sans liberté!

L'argument massif pour les convaincre est basique : "il n'est pas acceptable que les bénéfices soient privatisés et que les pertes ou les investissements relèvent de la collectivité"... c'est beau comme le petit livre rouge!

 

Sauf que la convention prévoit une "clause de retour à bonne fortune": si le concessionnaire devait faire des recettes plus importantes que prévues, il aurait alors à verser une redevance... c'est donc tout sauf une loterie avec Jackpot pour le seul groupe Vinci!

 

Ceux qui pensent que la Charente doit impérativement se brancher sur les grands axes de mobilité pourront patienter. Ceux qui espérent bénéficier des milliers d'embauches, n'ont plus que leurs yeux pour pleurer.

Mme Royal a la volonté de gagner les primaires du PS. Pour y parvenir, elle est prête à casser son jouet. Le problème c'est que ce jouet c'est notre région et notre avenir!

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