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4 avril 2011 1 04 /04 /avril /2011 22:11

3ans.gifUn discours qui s’essouffle, un budget sans imagination… alors que Philippe Lavaud est à la moitié de son mandat, il semble déjà avoir perdu son souffle….

Qu’il paraît loin le temps où le candidat promettait de « nouvelles chances » pour notre ville. Ses colistiers Verts rêvaient de changer le climat. Ils avaient malheureusement vu juste : il est devenu orageux à force de déclarations agressives à l’égard des uns et des autres et de promesses non tenues.

Oubliée la piscine écologique de Montauzier dans laquelle nous devions nous baigner 6 mois après l’élection ; ralenti l’Agenda 21 qui était urgent en 2008 et qui réapparaît seulement en 2011 ; esquintée la cité des festivals.

En revanche a été créé « l’impôt Lavaud » qui nuit à l’attractivité de notre ville. T

out devait commencer en 2011. Cela ne se traduit pas dans le budget qui sera présenté mercredi soir. On s’attendait à un discours de vérité. Pourtant ce budget est une nouvelle fois construit sur un discours qui s’essouffle autour du désengagement de l’Etat. Où est en effet le désengagement lorsque les subventions d’investissement provenant de l’Etat augmentent de 2,1 millions par rapport à 2010 et représentent plus de la moitié de ces subventions (2,8 sur 5,5M) quand la région Poitou-Charentes n’intervient qu’à hauteur de 385 000 euros ? Sans oublier que l’Etat apporte près de 360 000 euros pour compenser la suppression de l’abattement fiscal sur la taxe d’habitation et qu’il apporte sa contribution au financement du festival de la BD.

Alors que le maire se présente comme expert ès gestion financière, je constate que les dépenses de personnel continuent d’augmenter malgré la mutualisation et que l’épargne envisagée est négative.

On s’attendait à un budget qui trace une route pour les prochaines années. Or je ne vois pas davantage le chemin qui s’ouvre aux Angoumoisins. Trois des quatre principales missions voient leurs crédits en baisse. Cela pourrait traduire une volonté de mieux maîtriser les dépenses publiques. Mais comment interpréter ce changement alors que les précédents budgets ont été présentés comme bons parce que les sommes engagées étaient en augmentation ? Les politiques conduites n’étaient-elles pas pertinentes ? Les montants engagés étaient-ils trop importants ?

Je vois au contraire que les préoccupations premières des Angoumoisins ne sont pas suffisamment prises en compte. Le service minimum d’accueil dans les écoles qu’il s’était engagé à mettre en œuvre au mois de décembre dernier ne figure pas parmi les projets pour cette année. Le plan Marshall de la voirie semble avoir été éphémère puisque les crédits affectés sont en baisse de 300 000 euros. Quant au souci de sécurité exprimé par nos concitoyens, il se limite à la distribution d’un guide de tranquillité publique…

Je m’attendais à une politique d’innovation en matière sociale alors que la situation de notre ville n’est guère reluisante. Je m’attendais à une nouvelle impulsion dans la politique éducative. Je n’ai trouvé que deux verbes : maintenir et poursuivre.

 

Les Angoumoisins attendent mieux et plus vite. Nous sommes aujourd’hui à la mi-temps de ce mandat. L’équipe en place pense tenir le match. Secrètement, le maire doit même penser que l’entraînement que furent les cantonales lui laisse espérer une victoire en fin de deuxième mi-temps… il aurait tord de se limiter à cela.

L’équipe adverse a maintenant pris ses marques et engagé ses joueurs pour quadriller le terrain. D’autres joueurs vont maintenant se mobiliser et je compte bien faire en sorte que les angoumoisins prennent l’habitude de voir sur le terrain d’autres visages et d’autres espoirs.

Encore trois ans à tenir. Que chacun sache que ces trois longues années seront mises à profit pour réussir l’alternance !

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