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2 janvier 2015 5 02 /01 /janvier /2015 12:35
Angoulême outragé. Reste à laver l'affront!

"Cage à pauvres",

"Grilles anti-sdf",

"Chasse aux marginaux"...

Rien n'aura été oublié pour décrire notre ville comme l'exemple du mal, l'incarnation d'une politique qui ne sert plus notre commune humanité mais les intérêts de quelques uns, l'exemple d'une période où l'on ne respecte ni les fragiles ni la nécessité de maintenir un équilibre entre sécurité et libertés.

Une semaine après la tornade, j'ai encore la gueule de bois. Associez une image bien choisie, des titres accrocheurs et un vide dans l'actualité: vous aurez un record d'ubm. UBM? Kezako? Une "Unité de Bruit Médiatique", cette magnifique notion qui vient signifier qu'aujourd'hui on mesure le bruit sans rien trier. Pour un peu, on classera le bon journaliste en fonction de sa capacité à multiplier les clics sur le site de son journal. Peu importe les raccourcis, pas de notion de justice ou d'injustice, pas le temps de pondérer: à l'heure de l'actualité 24h/24h, il faut faire du buzz et être repris. Pas sûr que Beuve-Méry et Pierre Bodet y retrouvent leurs petits...Dans d'autres domaines, ceux qui agissent pour leurs seuls résultats de court terme sont montrés du doigt. Je ne vois pas ce qui justifierait un traitement à part pour la presse.

A tout seigneur, tout honneur. Cette polémique était outrancière à l'égard de la personnalité du Maire. Je connais suffisamment Xavier Bonnefont pour crier à l'injustice devant les propos que certains ont cru pouvoir tenir à son égard. Un élu de proximité qui donne tant d'énergie pour être à l'écoute de tous ne mérite pas qu'on le traîne à terre. Tous ceux qui le connaissent un peu ont compris que l'on ne pouvait pas croire que cette image de grilles correspondait à l'un de ses choix politiques. Je ne doute pas qu'il trouve très bientôt les voies et moyens pour remettre les choses en perspective.

Plus globalement, cette polémique est un bras d'honneur à toute une équipe municipale qui bosse depuis plusieurs mois. Je tiens à dire ici mon amitié et ma solidarité à tous ceux qui sont passés dans la lessiveuse médiatique. Une pensée aussi pour les conjoints et familles qui ont vécu un Noël imprévu et improbable. On critique souvent les élus pour leur manque d'implication, gageons que cette épreuve montrera notre capacité à poursuivre la tache malgré les calomnies.

Pour ce qui me concerne, j'ai grandi dans une famille qui participait parfois à des soirées solidaires le 24 ou le 31 décembre. Je me souviens du 24 décembre 1989 avec les "Petits frères des pauvres". J'ai fait danser des personnes âgées isolées toute la soirée jusqu'à ce qu'une d'entre elles, en pleine valse, s'éteigne à jamais dans mes bras. J'ai reçu le lendemain les remerciements de ses neveux qui estimaient qu'elle était partie dans un moment de joie et de légèreté. C'est un souvenir qui marque quand on a 17 ans. Je suis certain que nous sommes plusieurs dans l'équipe municipale à avoir connu ce type de rencontres. L'engagement politique découle parfois d'expériences fortes et de la conviction que le levier politique est celui qui permet d'améliorer notre monde. Au delà du choc des photos, rien aujourd'hui à Angoulême ne justifie que l'on nous accuse d'avoir bradé cet idéal.

Après la tornade, il faut maintenant laver l'affront. J'ai eu l'occasion de passer ma soirée du 31 entre deux lieux: tout d'abord, à Bel Air avec le comité de quartier, "Jamais seul" l'association de Babette et Samira et les Voisins Solidaires. Un "Repas partage" où chacun apporte un petit bout du buffet. Pas une critique sur la polémique municipale, mais beaucoup de constats que notre ville a été traînée dans la boue. Trop vite, trop longtemps, sans nuance. Ensuite, à Basseau avec les membres des comités de quartiers et de nombreuses associations. Des danses, de la musique, des rires mais ni attaques ni critiques. Et le même constat que tout est allé trop loin.

Hier matin, pour le jour de l'An, j'ai visité l'accueil de jour de l'Eclaircie. Un lieu de la Fondation Abbé Pierre à Angoulême où professionnels et bénévoles assurent cet accueil dû à ceux d'entre nous qui sont les plus démunis. Occasion de partager un bon repas, de partager nos vœux et de sentir que nous aspirons tous à une année de joie et de paix. Sur place un débat s'installe sereinement pour évoquer les fameuses "grilles". Nous tombons d'accord pour constater la force des images, l'ampleur des dégâts et la nécessité de poursuivre sereinement le travail.

Ce qui a eu lieu nous engage à réagir. Pas à laisser un problème sans solution. La vraie catastrophe serait de ne plus bouger et d'ajouter au choc des images une nouvelle démission du politique. Malgré les photos et la polémique, nombreux sont ceux qui ont manifesté leur soutien. Parce qu'ils imaginaient bien que la complexité du problème dépassait le simplisme des infos en continue. Il y a aussi un message dans ce soutien: c'est le besoin urgent de reconstruire l'autorité du politique. La fin du renvoi des responsabilités sur d'autres, l'attente de solutions même si cela nécessite des tests et des erreurs.

La politique existe pour incarner une autorité. L'autorité moderne est faite de fermeté et de bienveillance.

Certains ont cru que la majorité municipale ne portait qu'une politique de fermeté. C'est mal nous connaître, c'est injuste pour notre Maire, c'est l'antithèse de ce qu'est Angoulême. Nous aurons l'occasion de montrer que notre projet est plus complet, plus équilibré et plus pertinent.

Après cette trop longue explication, je vous présente tous mes vœux pour 2015. Je souhaite pour chacun une année de joie et de paix, avec le bonheur de nous rencontrer sur la toile ou, mieux, dans la vie réelle!

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19 mars 2014 3 19 /03 /mars /2014 12:55

j-4.jpgAu delà de l'aspect programmatique évoqué hier, mon accord avec Xavier découle de sa façon d’être et de sa conception de la politique. Il mérite de se voir confier les responsabilités de Maire.

Philippe Lavaud, entre menaces et mensonges, dégrade l’image de la politique. Dans la période actuelle, ce n’est pas anodin. On ne compte plus les Français qui ne croient plus en leurs élus. Nous sommes proches du rejet violent. Cela devrait obliger tous les candidats à un effort particulier d’exemplarité. Avec lui, c’est clairement l’inverse. Rien que ces dernières semaines, il aura mis en cause la liberté de manifester d’un avocat, insinué sans aucune preuve que tel autre opposant avait « des casseroles », menti sans aucune gêne pour camoufler en « organisation habituelle » une vraie manipulation électorale. Cela peut paraître dérisoire ou moralisateur, mais je l’assume. Nous avons trop longtemps accepté que certains de nos élus ne soient pas à la hauteur de leurs responsabilités. Dans une époque où tant de Français sont tentés par les extrêmes, je crois indispensable de rejeter ceux qui mélangent politique et caniveau. Pas plus tard qu'hier, le maire sortant écrivait: "A force de mensonges M. Bonnefont finira peut-être un jour comme ses amis devant la justice"...  doit-on accepter cela longtemps?!   Pendant ce temps, il laisse la ville perdre une vice-présidence importante à la CIBDI pour pouvoir y proposer un strapotin à un camarade qui n'est pas sûr d'être réélu demain... Tout cela nous tire vers le bas. J'espère que ce type de comportement provoquera un effet de regroupement vers ceux qui ont su mettre leurs ego dans leurs poches pour avancer en groupe.

Xavier a toujours su porter des convictions sans tomber dans le dénigrement ou la calomnie. C’est un homme qui peut devenir premier magistrat.

Il y a en politique beaucoup de trahisons, mais il y a aussi de belles histoires. J’ai vécu ces cinq derniers mois, depuis mon choix de soutenir Xavier, comme un ballon d’oxygène. Nous avions pris le temps de nous faire confiance, nous avons su faciliter la fusion de deux équipes et la construction d’une liste soudée. Nous avons fait l’union et nous sommes heureux de l’avoir fait. Cet élément n’est pas anodin ; ce n’est pas pour rien qu’au milieu de 7 listes, Xavier est le challenger direct du Maire sortant. Il doit cette place à son enracinement, à son travail, à son rôle dans l’opposition et à notre alliance.

S’il y a un autre Maire, ce sera lui. Nous le savons tous.

Je veux dire ici qu’il est capable de rassembler des personnes différentes et que son fonctionnement n’écrase pas les autres. Comme le dit un mai qui a longuement hésité avant de choisir de le soutenir dès le premier tour: "Il a suffisamment le sens de la proximité locale pour prendre les distances nécessaires avec l'appareil politique". Pour un Maire, c'est en effet fondamental. Je peux témoigner de la liberté qui l'anime sur ce point. Au delà des sensibilités diverses, il a constitué une équipe dynamique, sérieuse, empreinte de bon sens, qui est prête à se mettre dès le 30 mars prochain au service des Angoumoisins.

Je souhaite que notre alliance perdure et se renforce ; je crois qu’elle est un socle efficace pour gérer demain une majorité avec tous ceux qui voudront nous rejoindre.

Si, vous aussi, vous pensez qu'Angoulême doit changer de Maire... participez à notre mobilisation dès le 1er tour. Venez jeudi soir à 19h à l'Espace Franquin, toute notre liste sera heureuse de partager avec vous un dernier moment de mobilisation pour tourner à nouveau Angoulême vers l'essentiel!

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18 mars 2014 2 18 /03 /mars /2014 07:48

J-5.jpgLe projet de Xavier est construit sur une double exigence : refuser le pharaonique et baisser vraiment les dépenses et les taxes pour se concentrer sur l'essentiel.

 

Plus encore que jamais, Philippe Lavaud nous prend pour des aveugles.  Son document de campagne est un sommet dans la manipulation. On y exhibe des chiffres, en omettant le plus important. Ici, c’est une promesse de 3500 emplois, là 6M€, ailleurs 10 M€. Pour un peu, on pourrait penser que le maire sortant a pris le temps de poser chaque projet au regard de nos marges de manœuvre. Sauf que… sauf que le projet de Busway, désormais rebaptisé Mobilix, reste basé sur 103 millions d’euros. Alors, on va dire que je fais une fixette, mais il est clair que laisser ce projet se mettre en place bloquera nos capacités d’investissement. Surtout, il fragilise d’ores et déjà nos entreprises : chaque année, depuis 2010, on prélève sur nos PME l’équivalent de 360 SMIC pour payer un projet que personne n’espère vraiment. On ne peut payer du pharaonique d’un côté et vouloir mener d’autres projets. Voter Lavaud n’a qu’un seul effet : après le Busway, il n’y aura plus de possibilité de monter le moindre projet sans augmenter les impôts.

On peut encore tout stopper. D’abord parce que le projet est déjà suspendu par le Tribunal Administratif  qui jugera le fond de l’affaire dans ce premier semestre 2014. Quelque soit la majorité de l’agglomération, elle ne pourra pas ne pas tenir compte de ce jugement. Ceux qui l'oublient nous ont déjà montré avec quelle légèreté ils ont mené ce dossier jusqu'à aujourd'hui... Ensuite, parce que la démocratie fonctionne assez simplement : un projet non abouti peut être arrêté aussi vite que nécessaire. Souvenons-nous de la médiathèque en 2008. Elle devait s’installer à la Poste pour faire vivre le Champ de Mars… elle a changé de lieu sans que cela résulte d’un bras de fer. Il a suffi d’un changement de Maire de la ville centre !

Depuis plus d’un an et demi, Xavier, les élus de l’opposition municipale et les membres d’Angoulême Ambition ont conjugué leurs actions contre le Busway. Ensemble, nous saurons convaincre les autres élus de l’Agglomération qu’il y a d’autres urgences et des alternatives moins coûteuses et plus efficaces.

 

Après avoir caché ce projet inadapté et démesuré pour notre ville, le même Maire sortant vient nous faire croire qu’il n’y a aucune marge de manœuvre financière dans cette ville. Ceci explique d’ailleurs cela !  Pour un peu, tout le monde croirait, comme une évidence, l’idée selon laquelle les « emprunts toxiques » nous empêchent d’agir. Je ne veux pas sous-estimer le problème. Les variations de taux sont une gêne pour la prévision budgétaire. Comme les variations de consommation énergétiques, lorsque l’on croise années froides et pétrole cher, ou comme les variations d’activité dans les centres de recettes. Cela vous surprend ? Pourtant, les taux de ces fameux emprunts ont eu deux fois des surcoûts : une fois de 196K€ et une autre de 346K€. (Nous sommes loin des 1,2 millions d’euros annuels qui ont servi à justifier la hausse massive de la taxe d’habitation en 2009). Des sommes lourdes, mais dont la plus importante ne dépasse pas le niveau des 0.4% des dépenses municipales annuelles… personne ne peut penser que ces 0.4% mettent en cause toute capacité de construire des projets ou de baisser la fiscalité. Ne nous trompons pas: ce qui empêche d'agir ce n'est pas les variations d'un emprunt, c'est le choix de lancer des dépenses pharaoniques! Se cacher derrière les emprunts toxiques n’est qu’une nouvelle formule pour éviter d’assumer ses responsabilités. J’attends un maire qui agisse et qui ne se cache pas derrière son petit doigt !

Xavier porte un projet qui assume de se concentrer sur l’essentiel. Cela n’empêche pas de porter des ambitions d’autant plus nombreuses qu’elles sont réalistes.

 

Nous savons tous que nous entrons dans une période où la fiscalité va devoir baisser. Les élus vont donc devoir trouver la bonne méthode. Pourtant, plus personne n’écoute lorsqu’un candidat promet des baisses. Avec Xavier, nous nous sommes abstenus d’annoncer des chiffres précis de baisse car ce type de plan sur la comète n’a pas de sens sans avoir tous les leviers budgétaires en main. Promettre des baisses pharaoniques, c’est aussi une façon de se moquer du monde. Pour baisser la fiscalité, ce qui est nécessaire en particulier à Angoulême, il faut baisser les dépenses. Comme il ne s’agit pas d’un exercice facile, il est hasardeux d’annoncer des montants de baisse.

Par contre, nous devons prendre l’engagement de maintenir puis de baisser les dépenses dans le temps.

Simplement parce que la situation de la Ville d’Angoulême est une exception qui pose problème.

Ci-dessous, deux graphiques pour l’illustrer : la comparaison des dépenses de fonctionnement en euros par habitant.

On voit bien que les comparaisons avec les principales communes de l’agglomération (la tendance est la même pour l’ensemble des autres) ne plaident pas en notre faveur. L’écart reste important et il se creuse !

 

Graph-1-1.jpg

 

Certains objecteront sans doute que cet écart est lié aux « charges de centralité » : cela coûte d’être la ville-centre d’une agglomération. Cela est vrai en principe, mais cela ne suffit pas à nous exonérer d’un effort toujours plus nécessaire à Angoulême.

La preuve par cet autre graphique qui compare les mêmes chiffres pour les Préfectures de notre Région…

 

prefs.jpg

 

C’est la cruauté des chiffres de dire sans fard les réalités : oui, les dépenses de fonctionnement d’Angoulême sont supérieures de 20% à toutes les autres Préfectures de la Région. Cette tendance avait baissé. L’augmentation de l’écart date de 2008. Pardon de le souligner.

 

Pour moi, il est donc essentiel que la future majorité construise son projet sur trois convictions :

  1.  La volonté de baisser la fiscalité n’est pas optionnelle car c’est la clé de l’attractivité pour les entreprises et leurs salariés ;
  2.  La volonté de construire cette baisse n’a de sens que si elle passe par une stratégie de baisse des dépenses et non sur des promesses sans lendemain ;
  3.  Les baisses de dépenses découlent de la simple volonté de remettre notre ville dans le flux normal des villes similaires ; il ne s’agit ni d’une mode ni de coups de hache. C’est le cœur de notre volonté de revenir à l’essentiel.

 

Le projet porté par Xavier est construit sur ces trois exigences. C’est le seul.

 

20-mars.jpg

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20 janvier 2014 1 20 /01 /janvier /2014 15:52

Invitation-Meeting.jpg

 

2013 restera comme une année de crise et de désespérance. Les chiffres du chômage, les problèmes de l’école, la montée de l’insécurité viennent se lier aux dérives fiscales.

Nous sommes face à un mur et nous ne savons plus comment avancer.

Dans ce contexte, les élus et les candidats doivent se remettre en question.

Il n’est plus permis de résumer des propositions à des slogans, il faut des actes clairs.

Il n’est plus permis de jouer parti contre parti, il faut rassembler largement tous ceux qui veulent agir.

Les municipales de 2014 arrivent à point nommé. Tous les angoumoisins font le triste bilan d’une ville qui glisse, de quartiers mis à l’écart, d’un centre ville en friches. Cela nous appartient ! Cela doit nous faire réagir !

Avec Xavier Bonnefont et les membres du groupe de l’opposition, nous avons pensé que ce contexte nous interdisait de jouer à la roulette russe.

Chacun pouvait rester de son côté, parler chacun à son tour, faire sa petite liste en expliquant qu’il était le seul capable. Nous avons fait le choix de l’alliance pour nous présenter ensemble devant vous, en rassemblant ceux qui ont accepté de faire un pas vers l’union.

C’est une démarche qui demande un peu d’abnégation, beaucoup de dialogue et une capacité à tourner la page à plusieurs. Mais c’est la preuve que notre liste ne sera pas le jouet d’un clan, le club des amis de tel ou tel mais une vraie équipe où les talents se conjuguent. Nous avons réussi le premier temps de ce mouvement. C’est une source de confiance. C’est un droit qu’avaient les angoumoisins.

Nous avons besoin désormais de votre aide! Vous pouvez montrer votre accord avec ce choix de l'union.

Vous pouvez nous donner de la force en venant à notre réunion publique de présentation de la liste qui aura lieu ce mercredi 22 janvier à 19h à Lunesse.

Dans les prochaines semaines, vous nous retrouverez disponibles, dans nos lieux habituels de vie pour répondre à vos questions et pour présenter notre projet. L’union est là, pour permettre l’alternance et nous aider à nous concentrer sur l’essentiel !

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27 novembre 2013 3 27 /11 /novembre /2013 19:14

pinocchio.jpgJe veux revenir ici sur une véritable fable qui mérite un peu d’explications.

Notre Président d’agglo explique souvent que la fin de la Taxe Professionnelle (TP) le met sur la paille et face à la nécessité de trouver d’autres recettes. Il jongle alors avec les chiffres, ce qui lui permet en général de perdre ses interlocuteurs. Je suis sûr que les élus de sa majorité ont dû tomber dans ce panneau. Il ne faut pas qu'il s'imagine aujourd’hui qu’il puisse durablement faire illusion. J’ai un certain goût pour les finances publiques que l’exercice de mon métier m’a appris à manier. Je crois donc nécessaire de souligner quelques points.

La TP cesse en 2010, nous comparerons donc les exercices 2009 à 2013. J'utilise ici des chiffres officiels, ceux du Ministère des Finances.

Notre Président parle de 17 M€ en moins… est ce vrai ? Il n’y a qu’un mot pour résumer cette présentation (en restant poli) : enfumage !

En 2009, le produit de la TP est de 33.095 M€.

En 2010, l’agglo reçoit une « compensation relais » pour remplacer la TP de34.15 M€ … on comprend que la tension n’était pas à sa comble !

En 2011, c’est la suite de la mise en place de la réforme : il faut bien comprendre que la baisse sur la fiscalité économique est équilibrée pour les collectivités par l'arrivée d'autres recettes. En l'occurrence:

Taxe d'Habitation (TH) de 11.14 M€ + Taxe sur le Foncier Non Bâti (et taxe additionnelle) de 0.139 M€

+ CFE de 7.691 M€ + Contribution sur la Valeur Ajoutée des Entreprises (CVAE) de 6.147 M€

+ deux autre taxes (IFER sur les réseaux et TASCOM sur les grandes surfaces) pour 1.695 M€

soit un total de 26.815 M€ … il y a bien une baisse des recettes fiscales.

Voilà donc la justification des cris ? Sans doute, mais c’est oublier un peu vite que l’Etat a mis en place deux outils pour neutraliser la fin de la TP: un Fonds National de Garantie des Ressources (FNGIR) qui apporte cette année là 4.69 M€ de recettes complémentaires à notre agglo, auxquels il faut ajouter 2.7 M€ au titre de la « compensation de la réforme de la TP » ce qui porte le total général à 34.2 M€. Pour celui qui sait faire des additions, il est donc difficile de crier au scandale !

En 2012, les additions sont un peu plus nombreuses mais nous font aboutir à 12.638 M€ pour les différents formes de TH et TFNB ; 16.852 M€ pour les taxes sur les entreprises (dont la CFE) et 7.392 M€ pour les deux outils de compensation. On arrive en 2012 à un total de 36.88 M€, ce qui correspond à une augmentation de ces recettes de 7.8%... voilà ce qui est censé justifier la recherche de nouvelles recettes ! Le 5 juillet 2012 l’agglo vote une augmentation de 1.3 M€ de la CFE … cherchez l’erreur!!!

En 2013, le budget (modifié le 25 mai 2013 pour intégrer les derniers chiffres) prévoit d’aller un peu plus loin : 12.941 M€ pour TH et TFNB ; 18.595 M€ sur les entreprises (dont le 1.3 M€ de CFE en plus !) et 7.392 M€ au titre des compensations. Le total de ces recettes augmente et passe donc à 38.929 M€. La hausse globale est de 2.046 M€ par rapport à 2012.

L’ensemble de ces chiffres proviennent de documents officiels de l’agglo ou des services de l’Etat. Je les mets à disposition de quiconque. Je mets au défi le Président Lavaud de me dire que mon analyse est fausse.

Je l’accuse de mentir froidement et de manipuler les chiffres pour cacher sa politique qui se résume à « je taxe plus pour dépenser plus !».

Pendant de longues années, François Elie s’est trouvé seul délégué communautaire pour contester cette ligne. Avec tous ceux qui s’unissent autour de Xavier Bonnefont, nous porterons un autre sens de la gestion, une autre conception de la fiscalité et un autre projet.

Je me réjouis aujourd'hui que Xavier écrive aux 15 autres maires de l'agglo pour les appeler à prendre la parole. Il ne s'agit pas de droite ou de gauche; il s'agit d'un combat pour que notre territoire cesse de se tirer des balles dans le pied.

 

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20 novembre 2013 3 20 /11 /novembre /2013 07:43

demi-tour-s.jpg

Monsieur le Président, 

Lundi matin, vous avez cru nécessaire de me reprocher d'être présent aux côtés des entreprises touchées par l'explosion des montants de la CFE. Cette remarque anti-démocratique me semble manifester une fébrilité qui pose problème pour l'agglomération qui est la nôtre. Sans doute avez-vous pris dans cette salle de bien mauvaises habitudes … là où vous devriez avoir le réflexe du débat démocratique, vous manifestez au contraire un fonctionnement autocratique. Je plains les élus de l’agglomération qui ont dû subir ces méthodes !


Pour ma part, c'était la deuxième fois seulement que je venais dans cette salle communautaire. La première occasion était le vote d'une délibération préalable au PDU pour lequel j'avais attiré l'attention des élus sur le risque d'illégalité. Je soulignais alors que les finances de nos collectivités n'étaient pas extensives et qu'il fallait faire le choix de réduire les dépenses plutôt que d'engager des projets coûteux qui risquaient de se traduire par de nouvelles taxes.  Comme vous le savez, la suite m’a donné raison par la décision du Tribunal Administratif de suspendre votre projet.


Finalement, ma présence lundi s'explique par les mêmes raisons. Vous avez fait un choix très contestable, celui de préférer augmenter les taxes plutôt que de contenir les dépenses. C'est ce choix politique auquel je m'oppose et qui provoque les tensions. Là aussi, vous devez suspendre votre politique.

Vous avez pourtant encore une possibilité de revenir à une logique de bonne gestion. Ou plutôt deux possibilités.

1/ la première ne dépend que de vous. J’aimerai pouvoir penser que votre majorité va, cette fois-ci, être associée à la réflexion pour donner un nouveau cap. Il s’agit donc de présenter une Décision Modificative dans le cadre de la prochaine réunion du conseil communautaire. Cette DM prévoirait de rembourser les augmentations de taxes CFE aux entreprises concernées par votre délibération du 5 juillet 2012. A ce stade de l'exercice budgétaire, il est facile de connaître la tendance annuelle et donc de prévoir les ajustements envisageables pour équilibrer l'opération. Depuis trois exercices le résultat annuel étant supérieur à 10 millions d'euros, j'ose imaginer qu'il n'y pas eu de brusque revirement en 2013. C’est un vrai choix, faisable à court terme, qui aurait le mérite de pacifier la situation.

2/ autre possibilité : adopter la même solution que celle suivie par la Communauté d'Agglomération de Niort (la délibération est ici et l'explication  ici). Vous devez savoir que la loi du 29 décembre 2012 (ici)  prévoit en son article 46 que des collectivités puissent couvrir en 2013 l'augmentation des taxes votées pour 2012... Il vous suffit donc de trouver un parlementaire ami qui veillera à faire voter une disposition du même type pour les taxes de 2013 et sauver la situation. Ce n'est pas la première fois que cette majorité parlementaire votera pour permettre une décision en sens contraire! Ce serait, cette fois-ci, un revirement salutaire.

Sur le fond, et au-delà de ces deux options, il me semble urgent que vous puissiez permettre que de réels débats communautaires accompagnent les choix financiers. Je ne peux pas croire que les membres de votre majorité aient voté en connaissance de cause ces augmentations! Le conseil communautaire rassemble des élus de terrain qui sont souvent plus pertinents car ils sont chaque jour au contact direct de nos difficultés. Je vous engage à les faire parler et à les écouter. Nos entreprises sont fragiles, il est absurde de les malmener. Notre tissu social se déchirerait encore davantage si vous deviez maintenir une politique fiscale abusive.

Je crois qu'il y a urgence à revenir en arrière. Depuis juillet 2012 vous n'avez rien fait pour faire connaître ce choix fiscal. Il faut désormais être très clair avec les 4500 entreprises concernées. En effet, si certaines devaient choisir de ne payer que partiellement l'avis de recouvrement qu'elles ont reçu, elles se placeraient en opposition avec les missions des services fiscaux qui sont de recouvrer l'impôt sur les bases votées actuellement. Les comptables publics sont responsables sur leurs fonds propres de la bonne application des choix politiques. Il faut donc voter une autre politique. Ne laissez pas les entreprises penser que l'attentisme est possible car il est toujours perdant.


Il existe une autre politique. Il s'agit d'une réelle volonté de maîtriser les dépenses. Nous voyons tous aujourd'hui que vos choix ne sont pas financés. Vous pouvez, il n'est jamais trop tard, choisir de les revoir à la baisse. Dans un contexte de crise, il est toujours préférable de savoir revoir ses projets. En l'occurrence, la colère des entreprises locales doit nous pousser collectivement à n'investir que pour promouvoir des projets stratégiques. Lorsque l'on décide de financer de grands projets avec l'argent des autres, il ne faut pas s'étonner que ceux-ci viennent demander des comptes.

Lundi matin j'ai rencontré des hommes et femmes qui luttent pour garder leur outil de travail. Il faut désormais agir, cela dépasse bien les querelles de droite et de gauche. Il s'agit de l'avenir de notre territoire.

 

Vincent YOU

Angoumoisin et Conseiller Régional

 


 

 


 

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14 novembre 2013 4 14 /11 /novembre /2013 21:56

contribuable.jpgDepuis quelques jours c'est la bronca à Angoulême! un vent de jacquerie qui vient de toute part, une colère sourde qui ne va pas cesser de se faire entendre.

La faute au Grand Angoulême qui a voté le 5 juillet 2012 une explosion des taxes sur les plus petites entreprises. Pas une augmentation, une vraie explosion qui bouleverse les équilibres et qui arrivent sans crier gare.

Pour comprendre le problème, il faut rentrer dans la technique...mais cela éclaire les choix politiques faites dans la grande maison sous la présidence de Philippe Lavaud.

En 2010, la Taxe Professionnelle a fini par disparaitre. Depuis pas mal de temps, tout le monde concluait que cet impôt était maladroit voire "imbécile" selon le mot de François Mitterrand. Il faut dire qu'asseoir un impôt d'entreprises sur les salaires et les immobilisations avait pour résultat de freiner l'emploi et les investissements... Place fut donc faite à deux taxes distinctes: la Contribution Foncière des Entreprises (CFE, basée sur le foncier) et la Contribution sur la Valeur Ajouté des Entreprises (CVAE, basée sur la valeur ajoutée). Comme dans tout changement de ce type, cela n'a pas eu que des effets positifs: ceux qui emploient ou investissent beaucoup ont constaté des fortes baisses; les autres connurent des augmentations. Pour les collectivités, le manque à gagner (qui prouve la baisse globale de la fiscalité par sa seule existence) était compensé par l'Etat.

Parmi les nouvelles taxes, la CFE est votée chaque année par le Grand Angoulême. 

En 2012, après l'intégration de Mornac, le montant global de le CFE était de 8.07 millions d'euros.

Surprise en 2013, le total passe à 9.55 M€ soit un surplus de 1.5 millions d'euros!!!

Il y a donc bien une explosion de 18.3% en 2013, il sera difficile de dire une nouvelle fois que cela est "la faute à"... Sarkozy, Mottet ou une alliance secrète contre le Président de l'agglo. C'est un choix politique pur et simple qu'il va falloir faire assumer à leurs auteurs.

Le pire n'est pas encore dit. Ceux qui payent cette augmentation sournoise, qui est pourtant votée depuis 16 mois, sont les plus petites de nos entreprises. Pas de CAC 40 à cibler ici; pas des fonds d'investissement qui nous plombent à longueur de temps... non: des petites entreprises locales, des commerçants, des artisans ou des professions libérales. L'augmentation découle en effet d'une modification de calcul de la taxe minimale. Celle que payent ceux qui ont la base foncière la plus réduite pour qui les collectivités peuvent fixer librement la CFE plancher sous la forme d'un forfait.

Premier cas de figure, les entreprises les plus petites dont le chiffre d'affaires est inférieur à 10 000 euros par an. Leur CFE augmentera de 50% en 2013. Cela concerne environ 2000 entreprises

Deuxième cas de figureles entreprises dont le chiffre d'affaires est inférieur à 100 000 euros par an. Ils verront leur CFE augmenter de 300% en 2013. Cela concerne environ 1000 entreprises dans notre agglomération.

Enfin, troisième cas de figure, celles supérieures à 100 K€ de CA qui verront cette fois ci leur CFE être multipliée par 10!!! Quand y a de la gêne , y a pas de plaisir! Cela touche environ 1500 entreprises de notre agglo...

Cette politique n'a qu'un nom: le racket fiscal. Aucun élu ne devrait accepter de voter, dans le secret, de telles explosions fiscales. Pour qui se soucie un peu de l'emploi local, de nos  productions locales, de notre tissu social, il devrait être impossible de voter cela sans honte.

C'est la deuxième clé de lecture de cette explosion. Avec Monsieur Lavaud on peut tranquillement imaginer une telle flambée fiscale sans en dire un mot pendant 16 mois. Combien de personne a-t-il vu pendant cette période? A qui en a-t-il parlé? Combien de fois a-t-il caché cette douloureuse vérité? On comprend peut être mieux pourquoi il s'agit tant d'un maire invisible aux abonnés absent!

Ce vote de juillet 2012 a été presque unanime. Il faut tirer son chapeau ici à François Elie qui fut le seul à ne pas voter avec la liesse. Une abstention, unanimité des autres.

On ne me fera pas croire que tous les élus, en dehors du courageux,  aient voté en connaissance de cause ce racket. Gauche ou droite, je n'imagine pas qu'ils aient eu toutes les cartes en main. Cela veut donc dire que la masse a suivi. Une sorte de confiance bien aveugle... ou un climat qui ne permet pas de débattre. Je penche pour l'hypothèse de la "boîte noire": le Président leur aura présenté les chiffres sans rentrer dans le détail; l'habitude du vote unanime a pris le dessus un peu comme le fameux Busway voté dans les mêmes proportions alors qu'il s'agit d'un projet sans financement désormais suspendu par le Tribunal Administratif...

Que dire de ce mode de "gestion"? Que finalement on ne veut rien voir de la crise.

On ne se soucie pas de savoir quelles seront les conséquences d'un choix politique sur notre tissu économique.

On ne se soucie pas de savoir si les taxes sont déjà lourdes (chut... ne dites pas à Philippe Lavaud que la Taxe foncière des particuliers est 68% au dessus des villes de même taille; il pense que cela ne touche que "les riches")...

Surtout, on ne regarde pas son budget dans un souci de gestion. On aligne. Les dépenses augmentent? Créons des taxes! Car c'est l'autre face du racket fiscal: s'il faut monter la CFE c'est pour couvrir le dérapage des dépenses.

+8.6% en 2012 par rapport à 2011; +15.5% par rapport à 2010...

Va-t-on nous faire croire que c'est "la faute à Mornac" (qui rentre das l'agglo en 2012) ou l'effet de la mutualisation? Pourtant, on peut lire cette phrase savoureuse dans les orientations budgétaires pour 2014 votée il y a moins d'un mois: "il (le budget 2014) se caractérisera par une juste appréciation des dépenses de fonctionnement, certaines en augmentation, les ressources humaines et l'énergie essentiellement, d'autres estimées au mieux au regard des dépenses réellement payées en 2012 et 2013".

On reste  strictement dans les vieilles recettes aveugles: d'abord compter les dépenses puis ajuster les recettes. Avec la médiathèque qui arrive, quelles seront les conséquences de cette "méthode" sur nos taxes? Avec le Busway (qui ne se fera que si la majorité actuelle est reconduite) qui payera les inévitables dépenses imprévues à ce stade?

La méthode de la majorité en place est celle d'une politique autocratique qui provoque la terre brûlée. Il est temps de réagir.

J'ai fait le choix de l'union pour stopper cette dérive. Je mets mon engagement au  service d'une équipe menée par Xavier Bonnefont. Le racket fiscal nécessite une réaction populaire au delà des étiquettes et des ambitions personnelles. Les élites autoproclamées qui ne savent ni gérer en bon père de famille, ni assumer leur choix en communiquant doivent être remplacées. Nous devons sauver nos emplois et notre territoire. C'est le seul combat qui vaille.

Encore 4 mois et quelques jours, vous pouvez compter sur ceux qui s'unissent!

 


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21 octobre 2013 1 21 /10 /octobre /2013 12:27

union.jpg

J'ai fait un choix.

Mûri, réfléchi, responsable et enthousiaste.

Je soutiens  la candidature de Xavier Bonnefont à la Mairie d'Angoulême.

Sans réserve, sans marchandage, sans regret. Et avec l’énergie des jeunes militants à la veille d’une campagne qui peut nous permettre de rallumer la lumière sur notre ville.

Xavier est un Charentais qui connaît bien la Mairie d'Angoulême. Il y a travaillé au sein du cabinet de Philippe Mottet avant d'y être élu et, très vite, de mener l'opposition pendant plusieurs années. Il a mis en marche une équipe. C'est un travailleur qui suit les dossiers dans la durée. Cette position le place dans une situation de légitimité. C'est pourquoi je ne marque aucune réserve.

Xavier est un élu de ma génération avec qui j'ai eu des distances avant de retrouver un dialogue et une confiance. Ce n'est pas si fréquent en politique d'utiliser le mot confiance. Mais c'est le cas. Je sais qu'il verra l'apport politique que signifie l'alliance que nous nouons aujourd'hui. Il connaît et reconnaît le travail et la qualité de l'engagement continu des membres d'Angoulême Ambition. C'est important. Il sait que mon expérience professionnelle et politique vient compléter avantageusement son parcours et son équipe. Pour gagner la confiance des électeurs, je crois que notre alliance sera gage d'une capacité à dialoguer et harmoniser les points de vue. C'est pourquoi il n'est pas question entre nous de marchandage.

 

Xavier est aujourd'hui un candidat qui mène une liste qui nous appartient. Ce n'est pas la liste d'un parti contre un autre. C'est une liste ouverte, construite avec des personnes qui s'engagent pour leur ville. Il a pu trouver dans mon livre-projet des points de convergence forts, imaginer des modes de fonctionnement qui laissent une place à chacun dans une démarche désormais collective. C'est pourquoi je fais ce choix sans regret.

 

Voyons les choses en face: trois listes de droite, du centre ou indépendante face à Philippe Lavaud serait un choix irresponsable. Je veux, cette fois-ci, être le premier responsable d'une dynamique d'union.

 

La concurrence de deux listes qui se réuniraient pour le second tour est une perspective risquée. Je doute que nous puissions nous engager dans cette concurrence sans risquer d'y perdre collectivement. Les plus chauds partisans de Samuel m'ont souvent fait part de la nécessité de l'union. Ils ont contribué à mon choix. Je les ai écoutés et les appelle à la cohérence. Il ne s'agit pas de rejouer  la guerre UDF-RPR, ce serait une erreur majeure de timing. Il s'agit de répondre aux angoumoisins qui veulent l'union pour avoir l'alternance. S'il le choisit, Samuel peut trouver, comme moi, une place éminente dans l'équipe qui se construit. Si nous devions parvenir à convaincre les angoumoisins que nous pouvons construire une vraie et profonde alternance, je suis sûr que Xavier saura imaginer comment lui confier des responsabilités importantes.

 

Angoulême est une ville en panne ; nous pouvons relocaliser nos productions ;

Angoulême est une ville qui a peur ; nous pouvons retrouver la sécurité et le sens des limites ;

Angoulême est une ville qui se disloque ; nous pouvons retrouver des sources de cohésion et de fierté !

 

Le temps nous presse. J'encourage tous ceux qui me suivent ou m'accordent du crédit à quitter la position de spectateur pour soutenir une démarche collective derrière Xavier Bonnefont.

 

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16 septembre 2013 1 16 /09 /septembre /2013 00:35

Angouleme-couv-def3-1 photoDepuis vendredi, les angoumoisins peuvent trouver en librairie mon livre-projet: "Angoulême c'est vous".

C'est une occasion pour mettre mes convictions sur la table et partager avec tous ce qui me semble devoir être mis en place à Angoulême.

En mars 2014, Angoulême va choisir son nouveau Maire.

Ce sera l’occasion de dire si la continuité est envisageable ou non. Ce sera l’occasion de dire si une simple alternance, un changement d’étiquette, peut suffire ou non.

Je crois, pour ma part, que nous sommes face à un tournant et que nous attendons un changement plus profond.

Nous trouverons les bonnes orientations en ne faisant confiance qu’à nous-mêmes. Les questions municipales nous appartiennent.

Notre avenir est un enjeu trop sérieux pour le laisser aux partis et aux professionnels de la politique. C’est à nous, et à nous seuls, de reprendre la parole et de rallumer la lumière !

Aujourd’hui, Angoulême est une ville qui se délite. Mais les solutions sont là, à portée de main.

Je détaille ici six décisions qui sont directement applicables dès mars 2014. Six étincelles pour rallumer la flamme, impulser une énergie nouvelle et changer déjà notre quotidien.

Mais il faut aussi une vision de long terme. Inscrire Angoulême dans son histoire et ses valeurs. Reprendre la main pour sortir des mots creux et des mauvaises habitudes. Retrouver une ambition collective.

Tout ceci nous appartient car Angoulême, c’est nous ! Nous pouvons redonner à Angoulême son éclat et ses équilibres.

Je suis candidat pour rendre possible notre espoir partagé !

 

voici le plan général du livre:

Etincelle n°1 :

Dès mars 2014, un Maire disponible dans une mairie impartiale.

 

 

Etincelle n°2 :

Dès mars 2014, une baisse des impôts pour recréer des emplois.

 

 

Etincelle n°3 :

Dès mars 2014, la continuité du service public de la police.

 

 

Etincelle n°4 :

Dès mars 2014, la gratuité du stationnement pour ceux qui luttent contre l’isolement.

 

 

Etincelle n°5 :

Dès mars 2014, lancer un plan global sur les sports

qui permette d’accompagner le SA XV en Pro D2 avant 2020 !

 

 

Etincelle n°6 :

Dépenser à bon escient : stopper Mobilix et racheter Barrouilhet

 

 

Nouvelle orientation n°1 :

Pas de tissu social sans valeurs communes !

 

 

Nouvelle orientation n°2 :

Pas de dynamisme économique sans se rapprocher de Bordeaux

 

 

Nouvelle orientation n°3 :

Pas d’ambition sociale sans obligation d’engagement

 

 

Nouvelle orientation n°4 :

Pas d’urbanisme moderne sans respecter notre patrimoine

 

 

Nouvelle orientation n°5 :

Pas de politique culturelle sans soutenir nos créateurs

 

 

Nouvelle orientation n°6 :

Pas de proximité sans dialogue : la concertation rue par rue pour un plan quinquennal « trottoirs, voirie et propreté »

 

 

 Vous trouverez le livre à Chapitre, MCL et Cultura ainsi que dans les tabac-presse suivants:

Rue de Périgueux
Le Victor Hugo
La Madeleine
Le Pont St Antoine
Basseau
Le Châtelet à côté du Chat noir
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2 septembre 2013 1 02 /09 /septembre /2013 13:44
jardin_paysage_.jpgC'est la rentrée! Aujourd'hui les petits, demain les moyens et les grands. Hier déjà les parents!
Pour reprendre par étapes, après quelques semaines largement réservées à la famille et à la lecture, voici un beau texte qui me parle et que je voulais vous partager. Les mots d'Alexandre Jardin (texte complet à lire ici) disent avec talent ce que j'essaye de mettre par écrit pour notre ville. Je trouve bien des convergences avec son analyse si ce n'est un point majeur: et si nous n'attendions pas mai 2014 mais choisissions d'utiliser les municipales de mars 2014 pour créer du neuf?!!!
A suivre très bientôt... bonne rentrée d'ici là!

"Dans cette rentrée décrépite, quelle joie de vivre dans les décombres d’un système ! Longtemps je me suis demandé si notre génération allait connaître des heures fortes ou si nous étions voués aux somnolences résignées, aux capilotades consenties et à l’appauvrissement inexorable. La réponse, désormais, claque comme une évidence euphorisante : avant l’été prochain, la France aura, je le crois, fait le choix de se recommencer. Et d’étonner le monde, toujours surpris lorsque reparaît l’espèce de lumière propre à la France.

(...)

Certes, en attendant le big bang funeste des prochaines élections européennes, l’actualité Potemkine se poursuit. On célèbre une reprise factice (0,5 % grâce à un printemps frisquet !). Nos ministres sans portée s’enfièvrent comme à leur habitude de leur métier à effet marginal. L’illusion française se poursuit, infestée de médiocrité. On plastronne en marinière. Le monde d’avant a encore l’air d’exister. Certains se persuadent même que le blagueur pimpant pourrait s’en sortir avec un peu de bol. Mais parlons net : quel républicain de cœur adhère encore avec foi à notre système, ce cadavre qui marche encore ?
Connaissez-vous personnellement un seul enseignant enchanté de subir les archaïsmes de l’Education nationale ? Avez-vous croisé un policier qui ne soit pas désemparé ? Un retraité confiant ? Quel magistrat se sent réellement soutenu par le peuple au nom duquel il affirme rendre la justice ? Qui ne subit la conduite cromagnonesque d’une partie de la rue ? Quel entreprenant consent de bon cœur au fiscalisme purificateur qui ne prépare aucune réforme ? Au Québec, cet été, je n’ai rencontré que des petits entrepreneurs français encolérés qui s’établissaient en Nouvelle France pour fuir la vieille (le charliste en moi en a été bouleversé, honteux). Partout l’aigreur, la chicane, le maquillage des chiffres (ceux du chômage seront les prochains), l’horreur de la défiance. Nulle part le soleil de midi de la joie.
La vérité est que tous les systèmes ont besoin pour perdurer d’une adhésion minimale de la nation. Or c’est fini. Trop de dépits qui tourneboulent, d’incurie, de discrédit. Rien ne nous agrée. Il ne subsiste plus dans l’hexagone de masse non critique pour soutenir l’ancien système né en 1945. Chacun le sent et… la Nation attend je ne sais quel signal de rupture, en sachant que tout devra un jour être refaçonné.
Alors arrêtez : vous qui me lisez, cessez de vous déposséder de votre propre pouvoir ! Rallumez la lumière ! Comportez-vous en peuple providentiel ! Surprenez l’Histoire ! Commencez dès cette rentrée à gouverner le réel des gens à défaut de maîtriser l’Etat. Sortez de la croyance fantasque qui veut qu’il soit indispensable de tenir l’Elysée pour agir résolument. La vitalité française ne reviendra pas par l’Etat – notre problème à tous  –mais par tous, pour tous. Du bas vers le haut. L’ancien schéma est mort.
Pour les Républicains qui se tiennent droit, la question de cette rentrée n’est donc plus ce que l’élu infime qui loge à l’Elysée fera ou ne fera pas. Ce figurant roué n’existe déjà plus. Il a mis les pieds dans une histoire trop grande pour lui. Le problème, désormais, c’est la société civile, ou plutôt vous, la quantité de jeunesse que vous mettrez ou non dans votre vie : allez-vous personnellement agir dans l’intérêt général ? Aurez-vous grande allure ? Nos think tank continueront-ils à produire du jus de crâne ou commenceront-ils à mettre en œuvre ce qu’ils préconisent par voie associative ou en collaborant avec des mairies ? Il n’est plus temps de disserter, d’espérer d’influencer le pouvoir central – le schéma était valide dans le monde d’hier – mais bien de FAIRE SOI-MÊME, en visant haut. De réveiller les ressources civiles. 

(...)

En somme, deviendrons-nous tous dès cette rentrée des citoyens adultes, exerçant leur pouvoir sur le réel ou des victimes râleuses de l’étatisme français ? 

Ma conviction est que vous ne le ferez pas. Par mollesse, inconscience, àquoibonisme. Inaptitude à la grandeur morale. Parce que vous n’aimez pas assez la France en mousquetaire (oui je ne vous flatte pas, je ne suis pas élu). Parce que nous manquons tous de courage, de superbe. Parce que vous n’êtes pas des grands cœurs fous à la Gary. Mais ma conviction est que vous vous lèverez d’un bond fin mai 2014, au lendemain du choc abominable des élections européennes de 2014 ; lorsque s’affichera sur l’écran de votre télévision la preuve effrayante que les partis étatistes républicains ne parviennent plus à retrouver assez de crédit pour endiguer la montée du FN, qui sera aux portes du pouvoir (ce que nous n’admettons toujours pas). Alors nous aurons la preuve cinglante que nous citoyens devons désormais agir par nous-mêmes. Librement. Pour contredire rudement le destin. Alors, dans un large débordement de joie, nous vivrons une époque pleine de panache ! Voici mon sentiment tout nu.
Ma conviction est également que Charles, du fond de sa tombe à Colombey-les-deux-Eglises, aimerait que nous bougions tout de suite, comme des Français libres. Avant les nuages. Se prendre comme point d’appui, n’est-ce pas l’essence même du charlisme qui, en son temps, fut une jeunesse du monde ?
Quel frais bonheur de vivre une époque sur le point de se réinventer !"
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