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16 septembre 2013 1 16 /09 /septembre /2013 00:35

Angouleme-couv-def3-1 photoDepuis vendredi, les angoumoisins peuvent trouver en librairie mon livre-projet: "Angoulême c'est vous".

C'est une occasion pour mettre mes convictions sur la table et partager avec tous ce qui me semble devoir être mis en place à Angoulême.

En mars 2014, Angoulême va choisir son nouveau Maire.

Ce sera l’occasion de dire si la continuité est envisageable ou non. Ce sera l’occasion de dire si une simple alternance, un changement d’étiquette, peut suffire ou non.

Je crois, pour ma part, que nous sommes face à un tournant et que nous attendons un changement plus profond.

Nous trouverons les bonnes orientations en ne faisant confiance qu’à nous-mêmes. Les questions municipales nous appartiennent.

Notre avenir est un enjeu trop sérieux pour le laisser aux partis et aux professionnels de la politique. C’est à nous, et à nous seuls, de reprendre la parole et de rallumer la lumière !

Aujourd’hui, Angoulême est une ville qui se délite. Mais les solutions sont là, à portée de main.

Je détaille ici six décisions qui sont directement applicables dès mars 2014. Six étincelles pour rallumer la flamme, impulser une énergie nouvelle et changer déjà notre quotidien.

Mais il faut aussi une vision de long terme. Inscrire Angoulême dans son histoire et ses valeurs. Reprendre la main pour sortir des mots creux et des mauvaises habitudes. Retrouver une ambition collective.

Tout ceci nous appartient car Angoulême, c’est nous ! Nous pouvons redonner à Angoulême son éclat et ses équilibres.

Je suis candidat pour rendre possible notre espoir partagé !

 

voici le plan général du livre:

Etincelle n°1 :

Dès mars 2014, un Maire disponible dans une mairie impartiale.

 

 

Etincelle n°2 :

Dès mars 2014, une baisse des impôts pour recréer des emplois.

 

 

Etincelle n°3 :

Dès mars 2014, la continuité du service public de la police.

 

 

Etincelle n°4 :

Dès mars 2014, la gratuité du stationnement pour ceux qui luttent contre l’isolement.

 

 

Etincelle n°5 :

Dès mars 2014, lancer un plan global sur les sports

qui permette d’accompagner le SA XV en Pro D2 avant 2020 !

 

 

Etincelle n°6 :

Dépenser à bon escient : stopper Mobilix et racheter Barrouilhet

 

 

Nouvelle orientation n°1 :

Pas de tissu social sans valeurs communes !

 

 

Nouvelle orientation n°2 :

Pas de dynamisme économique sans se rapprocher de Bordeaux

 

 

Nouvelle orientation n°3 :

Pas d’ambition sociale sans obligation d’engagement

 

 

Nouvelle orientation n°4 :

Pas d’urbanisme moderne sans respecter notre patrimoine

 

 

Nouvelle orientation n°5 :

Pas de politique culturelle sans soutenir nos créateurs

 

 

Nouvelle orientation n°6 :

Pas de proximité sans dialogue : la concertation rue par rue pour un plan quinquennal « trottoirs, voirie et propreté »

 

 

 Vous trouverez le livre à Chapitre, MCL et Cultura ainsi que dans les tabac-presse suivants:

Rue de Périgueux
Le Victor Hugo
La Madeleine
Le Pont St Antoine
Basseau
Le Châtelet à côté du Chat noir
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2 septembre 2013 1 02 /09 /septembre /2013 13:44
jardin_paysage_.jpgC'est la rentrée! Aujourd'hui les petits, demain les moyens et les grands. Hier déjà les parents!
Pour reprendre par étapes, après quelques semaines largement réservées à la famille et à la lecture, voici un beau texte qui me parle et que je voulais vous partager. Les mots d'Alexandre Jardin (texte complet à lire ici) disent avec talent ce que j'essaye de mettre par écrit pour notre ville. Je trouve bien des convergences avec son analyse si ce n'est un point majeur: et si nous n'attendions pas mai 2014 mais choisissions d'utiliser les municipales de mars 2014 pour créer du neuf?!!!
A suivre très bientôt... bonne rentrée d'ici là!

"Dans cette rentrée décrépite, quelle joie de vivre dans les décombres d’un système ! Longtemps je me suis demandé si notre génération allait connaître des heures fortes ou si nous étions voués aux somnolences résignées, aux capilotades consenties et à l’appauvrissement inexorable. La réponse, désormais, claque comme une évidence euphorisante : avant l’été prochain, la France aura, je le crois, fait le choix de se recommencer. Et d’étonner le monde, toujours surpris lorsque reparaît l’espèce de lumière propre à la France.

(...)

Certes, en attendant le big bang funeste des prochaines élections européennes, l’actualité Potemkine se poursuit. On célèbre une reprise factice (0,5 % grâce à un printemps frisquet !). Nos ministres sans portée s’enfièvrent comme à leur habitude de leur métier à effet marginal. L’illusion française se poursuit, infestée de médiocrité. On plastronne en marinière. Le monde d’avant a encore l’air d’exister. Certains se persuadent même que le blagueur pimpant pourrait s’en sortir avec un peu de bol. Mais parlons net : quel républicain de cœur adhère encore avec foi à notre système, ce cadavre qui marche encore ?
Connaissez-vous personnellement un seul enseignant enchanté de subir les archaïsmes de l’Education nationale ? Avez-vous croisé un policier qui ne soit pas désemparé ? Un retraité confiant ? Quel magistrat se sent réellement soutenu par le peuple au nom duquel il affirme rendre la justice ? Qui ne subit la conduite cromagnonesque d’une partie de la rue ? Quel entreprenant consent de bon cœur au fiscalisme purificateur qui ne prépare aucune réforme ? Au Québec, cet été, je n’ai rencontré que des petits entrepreneurs français encolérés qui s’établissaient en Nouvelle France pour fuir la vieille (le charliste en moi en a été bouleversé, honteux). Partout l’aigreur, la chicane, le maquillage des chiffres (ceux du chômage seront les prochains), l’horreur de la défiance. Nulle part le soleil de midi de la joie.
La vérité est que tous les systèmes ont besoin pour perdurer d’une adhésion minimale de la nation. Or c’est fini. Trop de dépits qui tourneboulent, d’incurie, de discrédit. Rien ne nous agrée. Il ne subsiste plus dans l’hexagone de masse non critique pour soutenir l’ancien système né en 1945. Chacun le sent et… la Nation attend je ne sais quel signal de rupture, en sachant que tout devra un jour être refaçonné.
Alors arrêtez : vous qui me lisez, cessez de vous déposséder de votre propre pouvoir ! Rallumez la lumière ! Comportez-vous en peuple providentiel ! Surprenez l’Histoire ! Commencez dès cette rentrée à gouverner le réel des gens à défaut de maîtriser l’Etat. Sortez de la croyance fantasque qui veut qu’il soit indispensable de tenir l’Elysée pour agir résolument. La vitalité française ne reviendra pas par l’Etat – notre problème à tous  –mais par tous, pour tous. Du bas vers le haut. L’ancien schéma est mort.
Pour les Républicains qui se tiennent droit, la question de cette rentrée n’est donc plus ce que l’élu infime qui loge à l’Elysée fera ou ne fera pas. Ce figurant roué n’existe déjà plus. Il a mis les pieds dans une histoire trop grande pour lui. Le problème, désormais, c’est la société civile, ou plutôt vous, la quantité de jeunesse que vous mettrez ou non dans votre vie : allez-vous personnellement agir dans l’intérêt général ? Aurez-vous grande allure ? Nos think tank continueront-ils à produire du jus de crâne ou commenceront-ils à mettre en œuvre ce qu’ils préconisent par voie associative ou en collaborant avec des mairies ? Il n’est plus temps de disserter, d’espérer d’influencer le pouvoir central – le schéma était valide dans le monde d’hier – mais bien de FAIRE SOI-MÊME, en visant haut. De réveiller les ressources civiles. 

(...)

En somme, deviendrons-nous tous dès cette rentrée des citoyens adultes, exerçant leur pouvoir sur le réel ou des victimes râleuses de l’étatisme français ? 

Ma conviction est que vous ne le ferez pas. Par mollesse, inconscience, àquoibonisme. Inaptitude à la grandeur morale. Parce que vous n’aimez pas assez la France en mousquetaire (oui je ne vous flatte pas, je ne suis pas élu). Parce que nous manquons tous de courage, de superbe. Parce que vous n’êtes pas des grands cœurs fous à la Gary. Mais ma conviction est que vous vous lèverez d’un bond fin mai 2014, au lendemain du choc abominable des élections européennes de 2014 ; lorsque s’affichera sur l’écran de votre télévision la preuve effrayante que les partis étatistes républicains ne parviennent plus à retrouver assez de crédit pour endiguer la montée du FN, qui sera aux portes du pouvoir (ce que nous n’admettons toujours pas). Alors nous aurons la preuve cinglante que nous citoyens devons désormais agir par nous-mêmes. Librement. Pour contredire rudement le destin. Alors, dans un large débordement de joie, nous vivrons une époque pleine de panache ! Voici mon sentiment tout nu.
Ma conviction est également que Charles, du fond de sa tombe à Colombey-les-deux-Eglises, aimerait que nous bougions tout de suite, comme des Français libres. Avant les nuages. Se prendre comme point d’appui, n’est-ce pas l’essence même du charlisme qui, en son temps, fut une jeunesse du monde ?
Quel frais bonheur de vivre une époque sur le point de se réinventer !"
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23 juin 2013 7 23 /06 /juin /2013 23:39

L'équipe du Chateau est en ébullition!

Il a suffit que je relaye l'attente populaire en demandant que la police municipale ait désormais autre chose que des horaires de bureau pour que l'ordre soit donné de communiquer ... (cela donne des articles sans proposition sinon celle de se plaindre désormais auprès de la Préfecture! lire ici et ici ...).

Il faut dire que le "sondage en ligne" mis en place par Charente Libre (ici) avait fait exploser les scores: 2080 votants (soit quatre fois les panels des sondages officiels) et un résultat dans mon sens pour 74%!

 

Il y a donc bien une exaspération populaire et j'estime que c'est mon rôle d'élu local de lui apporter une réponse.

Le Maire qui avait signé un arrêté en 2009 serait bien avisé de se mettre à entendre.

Cela n'en prend pas le chemin... La réponse de la municipalité est venue par un communiqué de la majorité : de la pure dialectique technocratique! Jugez plutôt.

 

Police municipale 24/24 c’est pas 165 00€ en plus mais 1,421 M€ !

Il est vrai que Monsieur You n’est pas à une inexactitude près. Mais tout de même. De là à en oublier une dizaine, cela semble un peu gros. Surtout quand on parle de finances publiques. Pour financer une police municipale à Angoulême 24h/24,  il estime que les 165 000€ que la ville consacre au développement des transports en commun sur le territoire feraient l’affaire.

Passons sur ce choix discutable et revenons à nos comptes. Aujourd’hui la police municipale compte 14 agents pour assurer son service sur tous les quartiers de la ville, en journée.  Le coût de fonctionnement en 2012 de la police municipale est précisément de 679 012€.

Pour permettre la présence de policiers municipaux  jour et nuit,  un ratio d’1 policier pour 1 000 habitants est nécessaire, soit 45 policiers pour Angoulême.  Il faudrait donc plus que tripler les effectifs actuels. Quant au budget il passerait de 679 000€ à  2,1 M€. Soit une augmentation de 1,421M€. Pour bénéficier de la présence de policiers municipaux jour et nuit, il faudrait donc augmenter la pression fiscale sur les ménages angoumoisins de près de 5 points. Monsieur You, lorsque vous faites une proposition, ne cachez pas la facture aux habitants, car c’est bien eux qui paient.

 

Le propre du raisonnement technocratique c'est de faire passer des gros mensonges derrière des discours censés être scientifiques... ici, cela donne le recours à un ratio. Comme si c'était suffisant ou pertinent. Alors que finalement, leur calcul revient à dire: "nous fonctionnons aujourd'hui sur une tranche de 7h30 par jour, si vous passez en 24h, il faut multiplier toutes les dépenses par trois!!!"

Cela serait drôle s'il ne s'agissait d'argent public car on se prend à rêver sur la gabegie généralisée que traduit cette lecture grossière des choses.

 

Pourquoi doit on passer à des horaires élargies et un objectif de 24h/24?

Simplement parce que la sécurité est une politique de justice qui consiste à protéger. Sans sécurité, pas de rencontre possible, pas de liberté sereine, pas de vie normale. Il y a donc une injustice à limiter la sécurité aux horaires de bureau! Cela est vrai dans les quartiers, où les habitants évoquent les nuisances des petites bandes qui squattent le domaine public pour leur seul plaisir en excluant le reste du monde. Cela est vrai en centre ville où les passants n'osent plus emprunter certaines rues, où les commerçants ont peur de baisser leur rideau seul, où les familles ne laissent plus leurs enfants seuls... Ne pas accepter de voir le problème est une démission politique. alors que le propre d'un service public est de garantir la continuité du service.

 

Comment peut-on mieux fonctionner?

 Il n'y a pas besoin d'aller inventer des idées mystérieuses. La bonne gestion consiste simplement à mettre les moyens et les outils à notre disposition là où sont les besoins.

En l'occurence, il y a un besoin de plages horaires étendues et de continuité. Cela n'implique pas que l'on formate le service de nuit comme celui de jour, ni que chaque tranche horaire soit considérée comme équivalente. On peut donc utiliser deux leviers:

1/ un levier organisationnel : étendre les plages de présence en ayant des horaires décalés.

Plutôt que de tous commencer à 9h pour finir tous à 18h... on peut faire commencer une équipe dès 7h pour faire terminer une autre (ou plusieurs) à 20h ou 21h. Il n'y a pas besoin de chercher bien loin pour trouver des services publics, que je connais bien, qui fonctionnent avec des horaires de matin et des horaires d'après-midi... le tout étant de vérifier une alternance de chacun sur ces postes.

2/ un levier économique: utiliser les emplois d'avenir

J'ai déjà eu l'occasion de dire qu'un Maire doit être pragmatique. Cela n'a plus de sens de continuer à débattre sur l'intérêt ou non de ce nouveau type de contrat. Ils existent, les financements sont sur la table, ils permettent de proposer des emplois à des jeunes sans plomber les finances publiques.

Je suis un "républicain décomplexé" ce qui veut dire que ma seule priorité est d'utiliser tout ce qui existe pour répondre aux besoins. Tant pis si cela froisse à droite ou à gauche! Je n'ai pas de tutelle partisane, je n'ai de compte à rendre qu'aux angoumoisins. Je propose donc d'utiliser les emplois d'avenir pour renforcer l'effectif de la police municipale en y intégrant deux ou trois personnes actuellement sur des missions d'ASVP (Adjoint de Sécurité de la Voie Publique, ceux qui s'occupent du stationnement), où ces personnes seraient justement remplacées par des jeunes embauchés au titre des emplois d'avenir (EA). Je n'ignore pas que ces mouvements nécessitent un changement de statut et une formation spécifique mais cela doit pouvoir s'imaginer dans le temps.

On embauche des EA comme ASVP et on fait entrer des ASVP actuels dans l'effectif de la police municipale... Est ce si compliqué?!

 

Coût d'un emploi d'avenir pour l'employeur = 6000 euros bruts par an.

3 emplois d'avenir = 18 000 euros pour la Ville.

Sur cette base, pour couvrir les besoins de nuit, il faut créer une nouvelle patrouille.

Effectif nécessaire pour couvrir un horaire de nuit de 10 heures les soirs où le besoin est le plus nécessaire c'est à dire les jeudi, vendredi et samedi = 3.2 équivalent temps plein, sur une base de 1470 heures par an (32h30 hebdomadaires).

En effet, 3 nuits de 10 h x 52 semaines pour un équipage de 3 agents = besoin de 4680h soit 3.18 ETP. Pardon de dire que les 165 000 euros économisés sur les charges actuelles du Busway sur la Ville suffisent à financer cela!

 

On voit donc bien que la question n'est pas si compliquée et qu'elle ne fait pas exploser les comptes municipaux.

Pour aller plus loin, il faudra prendre le temps de mesurer précisement les heures et jours où les effectifs actuels sont insuffisants. Il faudra aussi engager une discussion avec les équipes et représentants du personnel pour construire un cadre équilibré. Il est aussi nécessaire de prendre en compte les cas individuels et les situations de chacun, car tout le monde ne souhaite pas, ou ne peut pas, travailler la nuit. Mais cela n'a pas à être précisé ici et dès maintenant.

La discussion permettra aussi d'évoquer les week-ends pour lesquels les manques sont parfois flagrants, ce qui peut impliquer d'autres formes d'organisation. En interrogeant d'autres villes, j'en vois certaines qui favorisent les récupérations le lundi; d'autres qui stoppent la présence la nuit vers 3h du matin soit une heure après les fermetures des bistrots, d'autres qui utilisent davantage le paiement des heures supplémentaires que ce qui est fait ici... C'est toutes ces pistes qu'il faut creuser plutôt que de rester sur des schémas uniformes et restrictifs.


Tout ne se traite pas avec des équations. Philippe Lavaud a tort de ne pas vouloir entendre les attentes de la population. Les élites autoproclamées ne vivent pas dans la Ville. Elles vivent entre elles, sans nous croiser donc sans nous entendre.

Il est temps de mettre fin à ses piètres logiques qui nous répondent par une fin de non-recevoir en se cachant derrière des chiffres et des ratios.

Je suis candidat pour porter l'ambition de rendre Angoulême à ses habitants.



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18 juin 2013 2 18 /06 /juin /2013 22:36

Insigne_maire.gifUn Maire est officier de police judiciaire.

Cela implique qu'il s'implique... pas qu'il détourne le regard.

A Angoulême, les questions de sécurité commencent à devenir une priorité lourde.

Pas au sens où nous serions devenus une terre de non-droit; mais parce que nous sommes les yeux grand fermés.

Nous? Entendez, ceux qui en sont les élus responsables. D'ailleurs: posez vous la question de savoir qui est l'adjoint responsable de cette mission... Personne! Cela revient à dire que le Maire a gardé cette responsabilité en directe. Et qu'il ne l'assume pas.

 

Entendons nous bien: je ne vais pas commencer ici à dire que tout est facile. Yaka, Faukon.. Mais il reste  évident que cette tâche est suffisamment rude pour qu'elle ne soit pas mise de côté. C'est malheureusement le cas.

 

Pour qui vit dans un des quartiers de la ville, il n'est souvent pas de nuisances plus importantes que celles des petites bandes sans vergogne qui privatisent une partie du domaine public pour leur seul plaisir, à l'exclusion de toute considération pour le voisinage.

Pour qui se promène en centre-ville, la multiplication des actes de délinquances ou de vagabondages finit pas créer une ambiance générale qui correspond mal à un secteur où l'on est censé se promener tranquillement. C'est peu dire que les poussettes y passent vite et que les plus âgés ne se sentent pas bien accueillis...

 

C'est un problème qui n'est pas propre à notre ville. Il n'ya pas de solution unique mais il y a des actions efficaces.

Pour ce qui nous concerne, nous n'en sommes plus à débattre encore du choix entre prévention et répression. Il faut agir sur tous les leviers, des plus techniques aux solutions humaines, en veillant à mettre une cohérence générale pour que tous les acteurs concernés agissent dans la confiance.

Il faut une ligne claire: considérer que la sécurité des angoumoisins est désormais une priorité. Et 5 actions à mener de front.

 

1/ Développer les horaires de présence et les effectifs de la police municipale afin d’avoir des équipes sur le terrain 24h/24 ;

Fonctionner de 9h à 12h et de 13h à 18h était valable il y a 10 ans. Il faut être aveugle pour ne pas voir que les besoins augmentent ! Pas question pour autant de se limiter à 8h/19h car ce qui fait la force d’un service public c’est la continuité. Il faut se donner les moyens de l’action en continue.

2/ Installer des caméras de vidéosurveillance pour lutter contre l’impunité ;

Cet outil n’est plus un gadget optionnel, c’est une condition pour montrer notre volonté de ne rien laisser passer.

Les expériences partout en France montrent que cela ne fait pas tout mais que des zones sont transformées par la vidéosurveillance et que les enquêtes avancent plus vite.

3/ Créer un « conseil des droits et des devoirs des familles » qui rassemblent tous les services dans le but de valoriser le rôle des parents ;

Il faut travailler à la racine du problème qui est éducative : le maire doit être celui qui permet la cohérence entre les actions dans le but de soutenir ou de responsabiliser les parents.

4/ Soutenir et renforcer le rôle des médiateurs ;

Ils ont fait la preuve que la présence humaine n’est pas remplaçable. C’est une erreur de les fragiliser. Leur budget a déjà fondu en 2008, leur supprimer aujourd’hui toute réserve revient à les mettre en difficulté alors que les besoins ne cessent de monter.

En 2008, le budget octroyé par l'agglomération était de 347K€ pour tomber aujourd’hui à 300K€ : une baisse de 16% alors que le nombre de « rencontres » a augmenté de 60% pour le seul centre ville entre 2011 et 2012…

5/ Appliquer un principe simple « moins de digicode mais plus de gardiens »

 

Comment finance-t-on cela ?

Il s’agit d’un choix de priorité : faut-il payer 165 000 euros par an sur le budget de la Ville pour Mobilix ou faut-il renforcer la police municipale et lui donner des outils nouveaux ? Poser la question c’est avoir la réponse…

La vraie solution de fond est dans l’éducation et le travail. Mais on ne fera pas venir des entreprises avec une ville en friche.

 

Pourquoi cette démission? Sans doute par une tournure d'esprit bien particulière qui consiste encore à associer sécurité avec ordre donc avec droite voire extrême-droite... Pourtant, les victimes sont des citoyens comme les autres; l'ordre est une composante de la République; la liberté d'aller et venir n'est pas un principe désincarné. Il faut être bien à distance de la vie des couches populaires pour ne pas entendre leur juste exaspération.

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21 mai 2013 2 21 /05 /mai /2013 06:50
decision_justice_jurisprudence.jpg"L'exécution de la délibération du  11 avril 2013 par laquelle la communauté d'agglomération du Grand Angoulême a adopté le plan de déplacements urbains du Grand Angoulême est suspendue jusqu'à ce qu'il soit statué au fond sur la légalité de cette délibération".
C'est clair, c'est net. C'est le premier article de l'ordonnance de référé qui a sonné Philippe LAVAUD la semaine dernière...
La lecture est simple, elle ne semble pas nécessiter d'explication particulière: il y a un "doute sérieux" sur la légalité du PDU ce qui a pour conséquence de suspendre l'exécution de la délibération.
Les remarques formulées sur ce blog dès l'automne dernier sont validées à 100% par la Présidente du Tribunal Administratif. A defaut d'avoir su entendre ces critiques, Philippe Lavaud se retrouve en petite tenue  aux yeux de tous et invente une lecture fantasmatique de ce qui lui arrive.

Suite à une décision de justice, il m'a semblé que nous changions de registre. Il n'y a plus une droite contre la gauche, de majorité ou d'opposition. Il y a un Etat de droit qui est censé nous rassembler, un juge qui suspend ce qui est illégal, une vie politique qui doit en tirer les conséquences. J'ai donc demandé à rencontrer le Président du Grand Angoulême. Le moins que l'on puisse dire est que ce rendez-vous ne me rassure pas!
1/ la lecture de LAVAUD est symptomatique: "si V.YOU a eu raison c'est qu'il a eu accès à des informations secrètes!"
Belle occasion de réactiver les théories du complot... "Si VY a su développer un argumentaire victorieux c'est qu'il bénéficie d'informations que les autres n'ont pas"... derrière l'échec de Lavaud, il y aurait donc un coup monté de Busserreau, donc de Sarkozy et Morano!!!
Ce n'est pas très sérieux: il suffit de se reporter au site Legifrance (ici) pour lire l'article 28 et le "NOTA" qui l'accompagne: c'est à 100% mon argumentation. Un PDU n'est pas un voeu pieux, il doit prévoir ses financements donc "Il est accompagné d'une étude des modalités de son financement et de la couverture des coûts d'exploitation des mesures qu'il contient"... Point final, refuser de le voir est une façon de s'enfermer dans un aveuglement qui refuse le b-a ba de la bonne gestion. Dommage pour un élu local.
2/ la prochaine offensive visera à mobiliser le dernier cercle des fidèles: "qu'on se le dise: cette victoire serait celle des riches maisons de Cognac!"
C'est la version renouvelée du complot vu de la mairie d'Angoulême... Vouloir Mobilix et le PDU = vouloir des trains en gare d'Angoulême = refuser une gare hors d'Angoulême = refuser de sacrifier Angoulême à Cognac = défendre les pauvres de chez nous contre les milliardaires de Gourinchas...
Cette caricature vous fait pleurer? C'est pourtant la ligne politique de Philippe LAVAUD.
Pas la peine de venir expliquer qu'il faut tout faire pour avoir une activité économique qui permette l'arrêt des trains en gare d'Angoulême... et que cette activité économique sera plus forte si l'on réfléchit à une baisse des taxes locales. Philippe LAVAUD tente de sauver son projet en rejouant la guerre des territoires. Dommage pour un charentais; on n'avait pas besoin de celà!
mobilix.jpg
3/ pour sauver la face: le choix de la confusion! Philippe LAVAUD va venir dire l'inverse de ce qu'il répète en boucle depuis plusieurs mois...
Pour Philippe LAVAUD et ses troupes, contre toute logique, le PDU est aujourd'hui une option. Qu'il soit suspendu n'est donc pas vraiment un problème... et l'on peut continuer comme si de rien n'était!
Trois exemples simples suffisent pour dire qu'il y a un lien évident entre le PDU et Mobilix:
Sur le site de Mobilix (ici), cette présentation sans équivoque:

" Clin d’oeil à la BD et nouveau maillon - avec mobili’volt, mobilicarte – d’un réseau qui bouge et se modernise : le futur Transport en commun en site propre (TCSP) du GrandAngoulême s’appellera Mobilix. Le Plan de déplacements urbains a été adopté par le conseil communautaire et la concertation préalable s’ouvre pour les deux lignes de bus à haut niveau de service qui traverseront l’agglomération d’est en ouest et du nord au sud."


Lors d'une réunion publique sur le PDU le 12 mars 2013 (ici):
Question : Une auditrice évoque le TCSP. Elle rappelle que l’enquête publique a émis un avis défavorable au PDU. Elle souhaiterait savoir s’il sera tenu compte des observations faites par les citoyens et la commission d’enquête publique, et en quoi va consister la période de concertation, quel en est le calendrier prévisionnel et si les projets d’étude de tracé sont en cours de réalisation.
 Michel GERMANEAU rappelle que l’avis défavorable a été rendu sur la forme, et non sur le fond du projet PDU. Le PDU sera soumis à l’approbation des élus communautaires le 11 avril 2013. Il insiste sur le fait que le PDU n’est pas un document opérationnel. À partir du moment où le PDU sera adopté, une stratégie de concertation avec la population sera également décidée. Une première période de concertation sur le TCSP aura lieu entre le 14 mai 2013 et le 4 juillet 2013. Après mars 2014, à la suite de la période de réserve électorale et des élections municipales, une seconde période de concertation se poursuivra.

Enfin, lors d'une réunion publique sur le PDU du 12 février 2013 (ici):
Michel GERMANEAU remercie tout d’abord l’ensemble des intervenants et des participants et rappelle ensuite que le PDU est le résultat d’une multitude de lois s’échelonnant de 1982 à 2010. Il souligne l’importance de la loi de 1996 sur l’utilisation rationnelle des énergies imposant à toutes les agglomérations de plus de 100 000 habitants d’avoir ce document (PDU). Ce dernier est fondamental, car il représente le fil conducteur pour tous les aménagements sur un territoire donné.
Par ailleurs, il estime que ce PDU est aujourd’hui une charnière. Le projet de Schéma de Cohérence Territoriales a été adopté au GrandAngoulême. L’objectif est d’anticiper l’arrivée de la ligne à grande vitesse (SEA) avec une prévision de 3 millions de voyageurs. Le PDU met donc aujourd’hui la priorité sur l’ensemble des modes de déplacement.  
Michel GERMANEAU précise que l’enquête publique a au départ été défavorable sur la forme, aucunement sur le fond du projet.
Tout cela est bien dommage pour la politique, il y a déjà assez de critiques sur les changements de discours pour ne pas en rajouter alors qu'un juge a sifflé la fin de la récré...
4/ nous sommes face à un déni du droit et dans une situation d'entêtement qui tourne au coup de force
J'ai fait deux propositions à Philippe LAVAUD qui permettront de juger de son degré de sérieux pour respecter une décision de justice qui l'oblige sur deux aspects : rester dans un cadre légal et revenir à une saine gestion.
A- Si Philippe LAVAUD veut continuer son action et ses projets, il peut demander l'annulation de la décision du TA: cela passe par une procédure en cassation devant le Conseil d'Etat. Ne pas le faire, c'est admettre qu'il a eu tort et qu'il faut suspendre le PDU et ce qui en découle...

B- Si Philippe LAVAUD veut montrer qu'il est légaliste, il doit suspendre l'augmentation de la taxe prévue pour le PDU et Mobilix. Depuis 2011, le Grand Angoulême engrange 7.5 millions d'euros par an en supplément de tout le reste. 450 000 euros par an sur Leroy Somer est ce bien nécessaire? est ce bien pertinent? est ce prioritaire?
La même taxe pèse aussi sur les entreprises publiques donc sur les contribuables: +165 000 € par an pour la Ville d'Angoulême, +104 000€ par an  pour les services du Gd Angoulême, environ +200 000€ par an pour les services du Conseil Général... Il est temps de prendre les règles minimales de bonne gestion au sérieux: tant qu'il n'y a pas de PDU légal, cette taxe est sans objet; tant qu'il n'y a pas un projet équilibré, cette taxe sera insuffisante (Mobilix table d'ailleurs désormais sur 20 Millions de subvention: qui dit mieux?) il faut donc suspendre cette augmentation. Les entreprises comme les contribuables ont d'autres projets que de financer des rêves démesurés.
5/ il n'y aura pas de victoire définitive s'il n'y a pas une forte mobilisation
Tout nous montre qu'un juge ne va pas suffire à faire entendre raison à Monsieur le Président. Lorsque dès le premier jour, on commence à mettre en avant "la faute à Copé et Morano"... cela laisse imaginer qu'il va falloir porter la contradiction très fortement pour que le droit soit suivi et que la raison revienne.
C'est pourquoi, avec tous les membres d'Angoulême Ambition, je vous invite à une
grande réunion de mobilisation:
le mercredi 29 mai à 20h
au Puy Gourmand à Angoulême
(rue de Montmoreau, parking par Intermarché Ma Campagne)
Le temps d'une réunion nous devons dire : NON à ce PDU, NON au Busway et à Mobilix, NON au gigantisme
Mais aussi: OUI à une modernisation des transports, OUI à une ville fluide, OUI à une ville humaine qui garde ses spécificités et ses équilibres!
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6 mai 2013 1 06 /05 /mai /2013 22:46

La semaine dernière, j'ai eu la surprise de recevoir un courrier de notre Maire.

Monsieur Lavaud répondait à mon courrier du 19 mars dernier par lequel j'attirais son attention sur la situation des professionnels de l'aide à domicile.

Je précisais :

"Comme vous le savez, ces personnes bénéficient de salaires modestes, travaillent souvent à temps partiel, mais rendent des services très utiles auprès de ceux qui sont aujourd’hui fragilisés mais cherchent à continuer à vivre à domicile. Que ce soit pour faire des toilettes, effectuer le ménage ou les achats nécessaires à la vie quotidienne, leur présence est indispensable à beaucoup. La journée de ces professionnels s’accompagne de nombreux déplacements. Autant d’occasions pour devoir payer les coûts de stationnement."

Le problème du stationnement à Angoulême est assez symbolique des choix politiques qui sont faits. Il me semble nécessaire d'avoir un principe clair: les choix politiques doivent être jugés et jaugés au regard de leurs incidences sur les plus fragiles d'entre nous.

"Le système actuellement mis en place en termes de stationnements ne leur permet pas d’effectuer leur travail sans laisser une part importante de leur maigre budget dans les horodateurs. Actuellement, le service qui leur est proposé est celui du "Piaf". Je conviens que ce système est tout à fait adapté pour des artisans, les commerçants et les professionnels du dépannage. Tous peuvent intégrer leurs frais de stationnement dans leurs frais professionnels. Ce n’est pas le cas des associations du domicile qui sont souvent gérées grâce à de nombreux bénévoles et avec des budgets sans réserves"

 

"Je crois qu’en cette période de crise, il nous revient d’être imaginatif. Nous devons faire d’Angoulême une ville exemplaire qui manifeste son souhait d’être « une ville pour tous » où il fait bon vivre ; une ville qui n’oublie pas que les liens humains sont indispensables. En fragilisant les auxiliaires de vie et autres professionnels du domicile, le système de stationnement fragilise tous les bénéficiaires de leurs aides qui ne souhaitent rien de plus que leur présence. Au-delà des aides concrètes, ils apportent souvent le seul contact de la journée. Un sourire, un mot personnalisé, une attention… tous ces petits faits changent une journée ! C’est pourquoi je vous encourage à accepter qu’une tarification particulière puisse leur être proposée, tout comme il serait bénéfique d’imaginer un aménagement pour les bénévoles associatifs"

Je terminais ce courrier par une invitation: "je me tiens à votre disposition si vous souhaitez connaître plus pleinement mes propositions dans ce sens".

 

aide-a-dom-reponse-PL-page1.jpgCette fois-ci, à défaut de souhaiter entendre mes propositions, j'ai donc reçu une réponse qui m'est arrivée la semaine dernière. Philippe Lavaud m'y annonce qu'une délibération au prochain Conseil Municipal sur le Piaf proposera un tarif spécifique en direction des associations de services à domicile...

A ce stade de la lecture, j'avoue m'être pincé! Y a-t-il donc un dialogue possible? Pour une fois, peut-il consentir à écouter un angoumoisin? Prêtera-t-il une attention à toutes les personnes touchées par ma demande?

 

Il y a bien un mouvement: le Piaf ne sera plus vendu 35€ mais 15€ pour les associations (20€ pour les autres professionnels et 25€ pour les pendulaires...)

 

Il y a donc bien un geste de 20€ pour acheter ce petit boîtier... mais est-ce bien sérieux?!!!

Il faut voir les choses en face: soit les travailleurs pauvres que sont les professionnels du domicile méritent d'être soutenus, et il faut alors autre chose qu'une aumône; soit il ne s'agit que d'un geste de communication et cela est bien déplorable.

Soit les associations et le bénévolat méritent un geste de reconnaissance, et il doit être clair et net; soit il vaut mieux éviter, à un an des élections, de faire un geste marginal pour gommer toutes les coupes budgétaires qu'ils ont dû subir depuis 5 ans...

 

aide-a-dom-reponse-Pl-page-20001.jpgParmi les professionnels que j'ai pu interrogé, j'ai trouvé trois cas de figure: ceux dont les frais sont portés par leur employeur, les associations en question étant toutes en facheuse posture budgétaire; ceux qui paient sur leur budget (on peut aller jusqu'à 70 ou 100€ par mois); ceux qui préfèrent "prendre le risque"... et paient des ardoises multiples de 17€!

Baisser le coût d'achat de 20€ ne règlera rien. Cela manifeste surtout un aveuglement. Dans un monde en crise, les travailleurs pauvres et les bénévoles devraient être reconnus à leur juste valeur. Une politique digne de ce nom devrait dire tout le bien qu'ils donnent à notre société. Aider au maintien à domicile c'est garder des racines, garder un lien avec des voisins, vouloir rester chez soi, dire que l'on est toujours capable de recevoir et d'accueillir... ce n'est pas une affaire de 20€!

J'avais une proposition à faire: ouvrir le tarif "professionnels de santé" aux services à domicile. Un coût complet annuel de 100€ par an... cela avait du sens mais on ne m'a pas laissé formuler ma proposition.

 

A un moment les priorités politiques ressortent derrière les discours. On en peut pas vouloir un gros bus au gasoil pour plus de 100 millions d'euros et se contenter d'une ristourne de 20€ pour les bénévoles et le maintien à domicile. On ne peut pas rêver être un nouveau Pharaon et avoir le souci de ceux qui font le lien humain dans la ville. C'est un choix politique au sens plein du terme. Un choix sur l'organisation et le sens que l'on veut donner à la cité.

En bon lecteur de Michéa, j'ai déjà eu l'occasion de dire que la gauche angoumoisine a renié les idéaux des Lumières. A force de vouloir un capitalisme dérégulé, ils pensent pouvoir s'en tirer par un coup de marketing....

J'invite tous ceux qui veulent s'opposer à cette dérive à s'engager pour porter une ambition collective à Angoulême!

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29 avril 2013 1 29 /04 /avril /2013 23:25

Le contexte est à la crise; pour beaucoup cela a pour conséquence de se concentrer sur son quant à soi.

Pourtant, il reste des personnes qui s'engagent pour la première fois. Pour leur ville, pour la chose publique, pour la politique, pour faire naître un espoir et porter un projet collectif.

A Angoulême, l'heure est globalement à l'attentisme. L'UDI cherche à s'enraciner, l'UMP à panser ses plaies. Autant de choses nécessaires sans doute... mais qui font dérailler le calendrier.

L'heure de l'union n'est pas encore arrivée... faisons en sorte que ce soit l'heure de l'engagement!

 

Les municipales ont cette spécificité qu'elles appartiennent aux habitants. C'est leur choix; pour leur ville, autour d'un projet, d'une équipe et d'un Maire.

Parce que ce choix doit rester pleinement leur propriété, il me semble nécessaire d'avancer.

 

 

 

 

Je suis passionné par la fonction de maire. Sans doute parce que mon métier est de travailler dans le service public hospitalier. J'y ai appris le sens de valeurs fortes comme la continuité et la neutralité. Etre Maire c'est vouloir que les services de la commune oeuvrent pour le bien de tous, chaque jour et dans la durée.

 

Etre Maire c'est aussi savoir gérer une équipe, des projets et un budget. Comme directeur financier de Girac, comme chef de cabinet d'un ministre, aujourd'hui comme chef d'un établissement de proximité je touche du doigt la richesse de cette expérience professionnelle que je veux mettre au service d'Angoulême.

 

 

 

 

Il faut rassembler très largement. Au delà des étiquettes; au delà des frontières de gauche et de droite; au delà des clans et des haines.

A Angoulême, Philippe Lavaud est enfermé dans son château avec une petite équipe.

La gauche avec lui a abdiqué tous ses idéaux et renié l'héritage des Lumières qu'elle est censé vouloir faire vivre. Place au capitalisme le plus dérégulé, aux zones commerciales froides et anonymes; aux parkings pour des consommateurs sans visages, aux transports collectifs qui écrasent notre patrimoine et nos équilibres.

 

Il ne s'agit pas de vouloir changer de camp. Il ne s'agit pas de donner la ville à d'autres. Il ne s'agit pas d'attendre les accords putatifs entre Borloo et Copé. Il faut construire une alternative qui découlent des attentes des angoumoisins.

 

Je suis un simple élu local. On me reconnait travailleur et persévérant. D'aucuns me décrivent comme abordable et simple. Je n'ai pas d'attache partisane. Je n'ai pas d'autres fidélités que celle dûe aux habitants  de cette ville.

Je comprends le ras-le-bol envers la politique. Trop de discours sans lendemain; trop de joutes feintes, trop de reniements. Il est temps de reprendre le manche, de rompre avec les castes qui se partagent les places. Ce système là est mort et nous a déjà bien affaibli!

S'engager c'est créer de la convivialité et de la joie partagée par un travail collectif; c'est donner pour construire quelque chose qui nous dépasse. C'est croire que l'on peut agir sur le monde lorsque l'on parvient à changer les choses autour de soi.

 

Je crois que la vie d'une commune est le dernier niveau où les politiques ont encore de réels leviers d'action. C'est pourquoi notre engagement et notre union sont nécessaires.

 

Faire de la politique est un engagement. C'est aussi une stratégie. Pour Angoulême, il nous faut parvenir à s'unir. Lorsque les partis auront fini par faire leur choix, il nous faudra être intelligents collectivement. Très clairement, je dis ici que nous devrons choisir de soutenir celui qui se trouvera le mieux placé pour l'emporter.

 

Que ce soit sur l'emploi, sur les questions d'éducation et de famille ou sur la façon de gérer la municipalité, il est temps de porter un projet et de créer une équipe large. Vous voulez une ville ambitieuse? Rejoignez Angoulême Ambition!

 

 

 

 

 

 

 

 

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25 avril 2013 4 25 /04 /avril /2013 13:15

J'ai déjà eu l'occasion sur ce blog de dire mon amitié pour les militaires (ici) et mon soutien à leurs familles.

Je trouve que nous sommes souvent bien discrets à leur égard alors que leur engagement est si important pour notre sécurité et notre pays.

Pour certains de ceux qui sont partis au Mali dès la mi-janvier, le retour à Angoulême est pour ces jours-ci. D'autres suivront dans les prochaines semaines.

Cela semble anodin pour des civils. Nous avons sans doute du mal à imaginer ce que représente ce temps de séparation où l'on scrute quelques informations, en espérant qu'elles ne fassent pas la Une de l'actualité.

J'ai déjà diffusé cette vidéo qui me semble être le meilleur résumé et la plus belle illustration de ce que vont vivre certains de nos voisins. Je la rediffuse donc comme un clin d'oeil pour leur dire: merci!

 

 

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4 avril 2013 4 04 /04 /avril /2013 22:10

costa-croisiere-devant-les-juges-des-referes_75029_w250.jpgLes lecteurs de ce blog ne seront pas surpris. Le projet de PDU est fragilisé depuis l'avis défavorable de l'enquête publique. Ceci n'a pas donné lieu à un changement de cap mais à une mascarade en forme de tables-rondes. Plein de propos intéressants sur l'expérience de la Rochelle ou d'Amiens... mais pas grand chose pour notre projet d'Angoulême.

La ligne était claire: "nous avons fait des erreurs de forme, nous allons donc communiquer".

Objectivement, ce choix n' a leurré personne. Sauf que la décision  est encore ouverte et qu'il ne faudrait pas triompher trop vite en pensant désormais que le Busway ne se fera pas.

La responsabilité d'un élu, notamment dans cette période de troubles et de doutes généralisées, est de montrer de la persévérance, de la cohérence et de la combativité. On a trop vu d'exemples d'intermittents du mandat qui ne ressortent qu'à la veille des scrutins.

Les élus du Grand Angoulême vont devoir se prononcer le 11 avril prochain sur le PDU. Le projet n'a pas bougé: TCSP, troubles pour le commerce, problèmes de stationnement, budget aussi flou que démesuré... tout est sur la table. 59 personnes vont devoir se prononcer.

J'ai donc choisi de leur écrire à chacun pour leur partager ma lecture sur les risques de ce projet.

Rien n'est jamais joué. Les cyniques n'ont pas toujours le dernier mot. D'ailleurs, j'ai fait le choix d'annoncer d'ores et déjà que ce projet me semble illégal et que je ferai un recours dès le lendemain du vote si celui-ci devrait être majoritairement favorable au projet actuel. A suivre...

 

Angoulême, le 2 avril 2013

 

Mesdames et Messieurs les conseillers communautaires,

 

Comme tous les élus des collectivités consultées dans le cadre de la préparation du PDU, les conseillers régionaux ont eu à se prononcer sur le projet soumis à votre vote le 11 avril 2013. C’est pourquoi je souhaite, aujourd’hui, attirer votre attention sur cette question qui me semble engager durablement notre agglomération et les communes qui la composent.

En effet, malgré les critiques substantielles formulées par le commissaire enquêteur, qui ont conduit, fait rare, à un avis défavorable, aucun changement majeur n’a été apporté. Ces critiques ont été balayées d’un revers de main au prétexte qu’il s’agirait de remarques de forme.

L’argument est tellement invraisemblable que je vous rappelle la teneur de certaines de ces remarques. Les commissaires enquêteurs ont relevé que « le choix réalisé et présenté à l’enquête est très fermé » ; « portait sur des choix n’ayant pas fait l’objet de justifications suffisantes » Et de conclure qu’il comporte « des insuffisances majeures ».

Citons ici quelques critiques fortes émises envers le PDU soumis à concertation :

  • "l'objectif des 15 minutes (pour rejoindre le centre ville en partant des diverses communes de l'agglomération) est louable mais parait inaccessible pour les communes les plus éloignées" ;
  • "on peut s'interroger sur les conséquences d'une éventuelle indemnisation des préjudices des commerçants pour un montant nulle part évoqué" ;
  • "la commission n'est pas convaincue de l'innocuité du projet en ce qui concerne le commerce, en particulier dans les zones concernées par le Busway" ;
  • "pas d'examen des solutions alternatives" ;
  • "ce projet de PDU comporte des insuffisances majeures" …

 

Les six tables rondes organisées en février et en mars dernier n’ont eu que pour objet de convaincre que ce qui avait été réalisé entre d’autres lieux avait vocation à être importé dans l’agglomération. Il n’a été aucunement tenu compte des spécificités de notre territoire.

 

Les conclusions du commissaire enquêteur auraient justifié une nouvelle enquête publique ou à défaut une nouvelle consultation des conseils municipaux. Je regrette que ni l’une ni l’autre de ces options n’aient été retenues.

Le sujet n’est pas anodin puisqu’il conduit à penser que le projet de PDU présenté lors de l’enquête publique était incomplet. Je vous rappelle que l’article 28 de la loi du 30 décembre 1982, qui n’a pas été abrogé contrairement à ce qui a pu être dit ici ou là, exige que le PDU soit accompagné « d'une étude des modalités de son financement et de la couverture des coûts d'exploitation des mesures qu'il contient ».  Vous constaterez dans le document joint un exemple de PDU qui intègre un cadre financier. Ceci permet que les choix qui engagent l’avenir ne se limitent pas à des perspectives sans mesures.

Ce point a été souligné, avec les élus de l’opposition municipale d’Angoulême et d’autres signataires, dans une contribution collective. Je n’ai pas constaté que le document ait été amendé en ce sens.

 

Le rapport du commissaire enquêteur a lui-même indiqué « une absence totale de chiffrage, particulièrement concernant le TCSP, mais également le plan d’échange multimodal, indubitablement, il en résulte un affaiblissement du débat public qui s’est reporté sur des chiffres invérifiables sans doute annoncés verbalement lors de réunions d’information mais dont nous ignorons totalement les sources ».  

 

Il aurait été normal que l’une des tables rondes organisées ces dernières semaines porte sur le coût des projets d’un PDU. Ce ne fut pas le cas alors que les habitants de l’agglomération sont sensibles à cette question.

Il me semble que l’absence de cette étude rend le PDU illégal en l’état actuel.

 

Au-delà de la dimension strictement juridique, l’absence d’analyse financière est préjudiciable pour l’avenir du Grand Angoulême dans le contexte actuel des finances publiques.

Au plan local, c’est le financement du principal projet, le transport en commun en site propre ou Busway, qui nécessite d’être revu en profondeur.

 

Son coût, qui me paraît démesuré, n’a cessé d’évoluer. Surtout son financement est incertain.

Le taux du versement transport a été porté à son maximum (1,8 %) à compter de décembre 2010, ce qui a constitué une augmentation de 71 % pour les entreprises et les collectivités employant plus de 9 personnes. Le fait qu’il soit calculé à partir de la masse salariale n’incite guère à l’optimisme quant à son rendement dès lors que la masse salariale des entreprises du territoire n’est pas garantie. J’en veux pour preuve la somme inscrite au budget de la ville d’Angoulême pour 2013 qui passe de 405 000 euros à 394 500 euros. Si cette situation est révélatrice de l’ensemble des employeurs concernés, il est à craindre que l’équilibre envisagé initialement n’existe, d’ores et déjà, plus.

 

La réalisation d’un document de prospective financière aurait permis d’envisager des scénarii pour pallier l’éventuel manque à gagner du versement transport... ou les surcoûts qui sont fréquents dans des opérations de ce type. D’autres politiques menées par le Grand Angoulême devront-elles être amputées alors que leur exercice est prioritaire ? Faudra-t-il augmenter les taux de fiscalité directe, notamment celui de la taxe d’habitation sur lequel le Grand Angoulême dispose d’un pouvoir de décision depuis 2010 ?

Il convient également d’envisager l’hypothèse dans laquelle le busway ne se réaliserait pas et qui conduirait à devoir rembourser les entreprises et les collectivités, ce qui créerait une bombe financière pour l’institution (à raison de 7 millions par an, le remboursement s’élèverait à 28 millions d’euros en 2014).

 

Plus encore, chacune des communes de notre agglomération doit craindre que le déséquilibre de ce projet ne menace durablement nos capacités à investir demain. Qui parmi les élus aujourd’hui ne constate pas la difficulté à accéder aux crédits nécessaires ? Qui peut penser que demain nous n’aurons pas des difficultés plus grandes pour engager d’autres projets d’envergure ? Pouvons-nous penser engager de nouveaux projets de rénovation urbaine (je pense aux nécessités criantes à Basseau comme à Bel Air- Grand Font) sans imaginer un minimum de cofinancement ?

 

Les perspectives de financement par l’Etat incitent à la prudence dès lors que les dotations devraient être réduites de 1,5 milliards d’euros en 2014 et en 2015.  Pouvons-nous fermer les yeux sur cette réalité en engageant une politique qui ne réponde pas à nos besoins prioritaires ?

 

Ces différentes raisons me conduisent à penser que ce projet de PDU est démesuré dans son ampleur, éminemment critiquable dans ses modalités et conséquences, et dangereux pour notre avenir. C’est pourquoi il me semble légitime de voter contre son adoption en l’état afin de le revoir profondément en trouvant d’autres voies pour moderniser nos transports.

 

Pour ce qui me concerne, si le PDU est malgré tout adopté dans les termes actuels, je saisirai le Tribunal administratif de Poitiers pour qu’il en vérifie la légalité et, si ma lecture est juste, qu’il en prononce l’annulation. Ceux d’entre vous qui souhaiteront s’associer à cette démarche seront bien entendu les bienvenus.

 

Je vous prie d’agréer, Mesdames et Messieurs les conseillers communautaires, l’expression de toute ma considération.

Vincent YOU

Conseiller Régional

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14 février 2013 4 14 /02 /février /2013 10:50

manipulationLa guerre est lancée à gauche. Tous derrière le grand chef!

Il y avait le site de ses plus grands zélateurs: Angoulême avance. Des snippers qui tapent sur les opposants pour donner l'impression que tout va bien... allez faire un tour et comparez avec les sites des opposants (ici pour le groupe d'opposition ou sur le blog que vous visitez à l'instant), je crois que la qualité des argumentaires est clairement de notre côté.

Il y a désormais le tract. Et oui: vous allez même voir sur le terrain qui sont nos élus municipaux!

Ce tract (ici) m’inquiète sur la qualité du débat que les Angoumoisins sont en droit d’attendre d’ici mars 2014. On dit souvent que les premières impressions sont bonnes... alors cette campagne s'annonce mal!

La dernière page comporte des mensonges qu’il n’est pas possible de laisser sous silence. Des mensonges d’autant plus graves qu’ils sont répétés tels des perroquets mal informés depuis 2008.

 

Un mensonge minime d’abord mais qui révèle l’état d’esprit des rédacteurs de ce tract. La majorité précédente aurait privé la ville d’une somme de 387 275 euros au titre de la dotation de solidarité communautaire. Ceci est faux ! Cette « perte » a bien une contrepartie. Elle résulte de la nécessité de financer l’informatisation du réseau de lecture publique et la préfiguration de la médiathèque (voir délibérations de la Comaga du 24 mars 2006 et du 20 décembre 2007). Elle a été programmée en 2005 pour s’achever en 2009. Est-ce que l’actuelle majorité renie le choix de la médiathèque (ce qui ne serait qu'une sortie de l'aveuglement!) alors qu’elle est présentée comme « le phare de la ville » aujourd’hui ?

 

Si l’on entrait dans ce petit jeu mensonger, il serait possible d’accuser l’actuelle majorité de faire perdre à la ville une partie de la dotation de compensation versée par la Comaga. Celle-ci a en effet diminué de 409 000 euros en 2012 et 457 000 euros en 2013. Cette diminution étant prévue jusqu’en 2015... cessez d'agiter des chiffres, trouvez d'autres arguments! 

 

Je voudrais également rappeler à la majorité et au maire d’Angoulême, qui s’il n’en est pas signataire, en est au moins l’instigateur, que la ville d’Angoulême a eu, à compter des années 1990, une dette parmi les plus importantes de France... est ce anodin si encore aujourd'hui partout en France beaucoup  de gens ne connaissent de notre ville que la BD et la dette Boucheron? Un peu de modestie devrait être de mise...

 

Se vanter d’avoir réduit la dette de 10 %  depuis 2008 est tout simplement normal voire modeste !

La précédente majorité, celle de Philippe Mottet, a réduit l’encours de la dette de 110 millions d’euros en 2002 à 88 millions en 2008. Soit une baisse de 20 %. Deux fois plus que ce qui a été fait entre 2009 et 2013.  Autre chiffre qui permettra de se rendre compte de l’effort financier consenti par la précédente majorité : ce sont 54 millions d’euros d’intérêts et de capital qui ont été remboursés entre 2002 et 2006.

 

Cet effort est d’autant plus remarquable que la précédente majorité l’a réalisé sans augmenter les impôts. Comment des élus politiques responsables peuvent-ils écrire dans un tract tiré à 5 000 exemplaires qu’ils n’ont pas augmenté les impôts ?

Si les recettes fiscales ont augmenté de 1,5 millions d’euros entre 2009 et 2010 et que leur augmentation est de 15 % entre 2009 (26,83 millions d’euros) et 2013 (30,82 millions), est-ce le seul fait du hasard ? Non, c’est le fait d’une délibération votée par la majorité le 30 septembre 2009 (ceux qui en veulent plus sur le sujet peuvent se reporter à l'article sur le sujet du groupe municipal d'opposition: ici)

 

C’est la même majorité qui a voté, à l’échelon du Grand-Angoulême, une hausse de 70 % de la taxe versement transport qui ne correspond à ce jour qu’au projet hypothétique de TCSP. Comment feront leurs successeurs pour rembourser en 2014 aux entreprises et aux collectivités locales les 28 millions d’euros indûment perçus entre 2011 et 2014 ?

 

On peut agiter les emprunts toxiques. Bon nombre de collectivités sont tombés dans ce piège. Directeur financier de Girac à l'époque où cela était proposé, j'ai pu toucher du doigt les avantages et les limites de ces produits. Je ne suis pas rentré dans cette logique dangereuse à Girac, j'ai déjà dit et écrit que ce choix était une erreur pour une collectivité. Mais c'est une logique primaire que de les exhiber ainsi sans compter en positif tous les semestres où ces emprunts nous ont permis de bénéficier de taux extrêmement bas...   De même si la majorité a intenté une action en justice pour tromperie, c’est qu’effectivement, comme beaucoup d’autres collectivités, la précédente majorité a été victime d’un abus de la part de l’établissement bancaire. Je crois que les amis de M.Lavaud connaissent bien ce problème à Logélia! L'ardoise pèsent sur les habitants des quartiers et les loyers des habitants... il faudrait peut être cesser de faire les fiers!!!

 

Ce qui me choque le plus dans ce tract c'est la faiblesse de l'attaque sur l'ORU. On doit dire et redire que la politique de Rénovation Urbaine est une grande oeuvre qui doit rester au dessus des querelles partisanes. Au cabinet du Ministre du Logement et de la Ville, j'ai vu combien cette politique était utile aux villes de droite, de gauche et d'ailleurs... L'ORU de Ma Campagne est un indéniable succès. C'est une faute politique de l'évoquer comme une ardoise!

L'ORU de Basseau est désormais une angoisse. P.Lavaud a cru qu'il se devait de laisser sa patte sur ce projet. Il a donc choisi à son arrivée en 2008  de faire modifier le projet. Ce choix était une prise de risque qui a provoqué une perte de temps et des surcoûts. La panique financière à Logélia est l'autre étage du scandale. Les habitants ne croient plus ceux qui viennent parler de l'ORU. Borloo, Boutin et Mottet avaient porté le projet initial. Pas seuls! Avec tous les autres: Boutant (et Lavaud aux finances), Royal et les bailleurs. Le nouveau maire de 2008 a choisi d'arrêter un train en marche... il ne doit s'en prendre qu'à lui même s'il y a aujourd'hui des gens pour faire le compte de ses actes.

 

La bonne nouvelle du tract c'est que la majorité va venir sur le terrain. Nous aurons donc l'occasion de découvrir des visages peu connus mais sympathiques...

Avec Angoulême Ambition, nous poursuivons la présentation des "Ateliers de l'Alternance". Il est des élus sortants qui pensent sain de mentir pour pouvoir se défendre. Nous préférons donner la parole et écouter.

Chacun sa méthode.

 

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