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19 mai 2010 3 19 /05 /mai /2010 17:48

soldatsil y avait aujourd'hui réunion du comité syndical de Magelis. De nombreux sujets dont notamment l'étude de faisabilité relative à l'installation de l'Enjmin dans les locaux du Nil.

Mais le point fort de la réunion était ailleurs: le vote de la convention de partenariat avec le Festival du Film Francophone.

Lors de la réunion du 9 avril, Magelis avait confirmé sa subvention de 224 000€.

Premier temps de la crise: Mme Royal a écrit à Magelis pour demander que les points votés en avril soient réétudiés lors de cette réunion afin de pouvoir intégrer l'avis des nouveaux conseillers régionaux qui, à la date du 9 avril, étaient déjà élus mais non encore désignés.

Un point de droit que le Président Richard a justement évacué en rappelant que Mme Royal et son vice-président Macaire avaient été invités et furent absents.

Derrière le droit, il y a surtout de la part de Mme Royal un déni de la tradition républicaine. Il est admis par tous que les élus ne doivent pas passer leur temps à défaire ce que les prédécesseurs ont posé. D'autant que s'agissant d'un scrutin sans alternance, on ne voit pas trop en quoi la ligne politique se trouve modifiée entre Royal 1 et Royal 2...Sans doute que dans l'euphorie de la victoire électorale, les élus de Royal 1 ont laissé passer un projet qui ne plait pas à celle-ci!

 

Deuxième temps de la crise: le vote de la convention de partenariat. Un petit tour de table manifeste l'accord des élus de la Ville d'Angoulême, de la Comaga et du Conseil Général. Pour ce qui me concerne, j'abonde dans le même sens en relevant que l'exercice 2009 a été déficitaire car la subvention votée par la région n'a jamais été versée et  la convention jamais signée... la parole de la région n'est donc pas très fiable! Je souligne surtout l'intérêt de ce festival pour donner de la force à notre volonté de faire venir des productions en Charente. Les techniciens du cinéma sont nombreux sur notre territoire, il reste à pouvoir faire des choix politiques clairs qui ne fragilisent pas nos ambitions. Choisir de stopper un partenariat avec le FFA c'est le condamner.

Après avoir tué Ludoland et la Garden Nef, faut il que nous enterrions un festival qui sert l'image de la Ville et nourrit notre ambition de garder un Pôle Image?

Mes trois collègues conseillers régionaux ont pourtant choisi d'être de bons soldats de leur Présidente en votant contre le projet de convention. Madeleine N'GOMBET a mis en avant des dysfonctionnements et la nécessité de mieux gérer l'argent public en demandant au festival se financer autrement! Refuser 20 000 euros pour ce motif est déjà spécieux lorsque l'on sait que le festival est devenu déficitaire avec la baisse puis la disparition de l'aide régionale. En trois ans, connait-on beaucoup de festivals qui s'autofinancent? Le vote d'une subvention et son non versement n'est il pas aussi un dysfonctionnement?

Françoise COUTANT a choisi elle aussi de ne pas défendre ce projet d'Angoulême. Priorité aux accords avec la Présidente!

Même choix pour Michel GOURINCHAS, alors qu'il aurait pu montrer son choix de mettre fin au désamour entre sa ville et Angoulême...

 

Segolene Royal432Tout cela est triste. Chacun connait le fond du problème: le fondateur du festival, celui qui aujourd'hui est à Cannes pour recruter des acteurs qui découvriront notre ville lors du FFA en Août, n'est plus en phase avec la Présidente. Celui qui avait conçu son show FRA-TER-NI-TE n'est plus dans la bonne écurie présidentielle. Il n'a donc plus le soutien de Ségolène ROYAL et ses projets doivent désormais être combattus.

Je trouve triste que trois élus locaux aient choisi de donner la priorité aux combats de courant du PS en oubliant l'intérêt de leur territoire!

Si le Festival meurt, ils seront tous les trois les premiers responsables d'une troisième disparition de festival et d'une terrible fragilisation de Magelis.

 

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18 mai 2010 2 18 /05 /mai /2010 12:25

Tiens tiens... notre Présidente de Région sort de sa réserve pour donner une interview au Monde sur les retraites.

Après quelques mois de limitation de sa présence médiatique nationale, elle choisit de se positionner sur les retraites.

Pour une personnalité nationale, sans doute rien de très original.

 

La tonalité de la charge mérite cependant un peu d'attention. Passons sur les raccourcis du type "c'est tout de  même incroyable que les régions soient obligées de garantir les prêts bancaires et que l'Etat ne fasse rien": en une phrase on oublie les milliards du plan de relance, les milliards de prêts à taux zéro, le remboursement des intérêts d'empunts pour les nouveaux propriétaires... et les magnifiques outils que sont Oséo et le Fonds Stratégique d'Investissement qui justement renforcent les fonds propres des entreprises et facilitent leurs relations avec les banques...

 

Ce qui a le plus retenu ma lecture c'est la tirade finale "la droite est partout défaillante, elle manque de volonté et d'imagination"... tout en nuance!

Si il y a justement une critique que l'on ne peut pas faire à notre Président c'est bien celle du manque de volonté! En période de crise, on pouvait penser que Mme Royal poursuivrait sur son refrain de rassemblement des hommes de bonne volonté. On pouvait penser qu'elle aurait un peu d'humilité face à un homme qui n'a pas montré de faiblesses sur la scène eureopéenne et mondiale. Mais on assiste à l'inverse au retour des grandes envolées! A mon sens, ce type d'exagération manifeste surtout que notre Présidente ne peut pas encore se prévaloir d'une résistance suffisante pour faire face à ces épreuves sans flancher.

 

D'autant que l'on pourrait facilement lui répondre avec la dernière enquête de l'INSEE sur "

 

insee_emploiregions.jpgQue trouve-t-on dans ce rapport? une remise en cause absolue de la politique régionale.

Je cite: "

Des signes de fragilité dans certaines régions jusque-là en croissance

Entre début 2008 et fin 2009, le Poitou-Charentes, Rhône-Alpes, la Bretagne et les Pays de la Loire ont perdu entre 3,4 % et 5 % de leurs emplois. Ces régions avaient pourtant connu entre 2002 et 2006 une croissance de l’emploi plus rapide (+ 2,6 %) que la moyenne nationale (+ 1,5 %), et plus rapide également que ce que leur structure économique aurait pu laisser envisager : si l’emploi dans ces régions avait suivi entre 2002 et 2006 l’évolution moyenne des secteurs sur le plan national, il aurait augmenté, en Bretagne, de 1,6 %, soit l’équivalent de la croissance nationale, et, dans les trois autres régions, de 0,3 % à 1 % de moins que la croissance nationale. Mais cette performance observée sur la période 2002-2006 n’a pas permis ensuite à ces régions d’amortir la crise".

 

Nous sommes donc dans une région qui avait un dynamisme économique et qui ne l'a plus...Lorsque l'on regarde de plus prêt on peut retenir que cette glissade provient de deux éléments majeurs: l'exposition plus fortes des régions industrielles et l'importance des pertes d'emplois de l' économie présentielle (qui regroupe les activités mises en œuvre localement pour la production de biens et de services visant la satisfaction des besoins de personnes présentes dans la zone, qu’elles soient résidentes ou touristes).

medailles.jpgBref: on perd lorsque l'on est exposé à la mondialisation, et on perd nos emplois localisés! Beau palmarés, surtout avec cette médaillee d'argent: "L’emploi dans la construction en Languedoc-Roussillon, région la plus touchée pour ce secteur, a baissé de 6,8 % entre début 2008 et fin 2009. Le Poitou-Charentes, 2e région la plus touchée dans la construction (− 6,7 %), est aussi la région dans laquelle la baisse de l’emploi dans le commerce est la plus élevée (− 3,5 %)".

 

Ce n'est pas trop mon style de dégainer en période de crise, je suis plutôt porté sur l'union nationale. Mais il faut aussi que ce choix soit partagé et que la gesticulation ne soit pas un nouveau rideau de fumée pour cacher des bilans qui devraient nous remettre en question.

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7 mai 2010 5 07 /05 /mai /2010 19:15

debat.jpgTout semblait bien se présenter pour cette première réunion de la Commission Permanente régionale... smais nous avons bien failli quitter la salle après 5 minutes!

Eh oui, il faudra que la majorité l'accepte, son opposition entend travailler.

Pour ma part, j'ai déjà dit sur ce blog que les 82% de charentais qui n'ont pas choisi de voter pour notre liste me poussent à faire preuve d'un engagement renforcé... à ce stade, je rencontre beaucoup de monde: clubs, associations, chefs d'entreprises, parents  pour dire ma disponibilité.

Mais les élus doivent aussi pouvoir connaitre les dossiers. 46 points à l'ordre du jour aujourd'hui. Dans une majorité des cas, nous avons voté favorablement car il n'y a aucune raison, par exemple, de refuser la réhabilitation de l'internat Emile Roux de Confolens, la construction neuve de celui de Barbezieux; le maintien de la  subvention de 20K€ pour Piano en Valois, ou l'octroi exceptionnel de 6000€ pour la belle opération "Beach Rugby City" de Soyaux...

Par contre, il y a aussi des sujets sur lesquels il est normal que nous puissions avoir un jeu de questions-réponses préalables et un temps pour consulter.

En l'occurence, faire voter la création d'un fonds de co-investissement à destination de PME c'est bien... c'est même une nécessité sur laquelle notre région est en retard, j'ai eu l'occasion de le pointer dans le livre blanc réalisé avec ADC.

Mais le diable est parfois dans les détails... et il vaut mieux avoir quelques garanties.

S'agit-il d'un outil qui permettra à la présidente de décider seule de l'utilisation des fonds et du choix des entreprises? certains articles le laissent penser.

S'agit-il d'un outil qui vient concurrencer Poitou-Charentes Expansion ou PC Innovation? on peut alors penser que c'est justement parce que ce nouveau dispositif est quasi autocentré sur la personne de la Présidente de Région, qu'il a de l'intérêt pour elle... en bref, on risque de créer un fonds de 1.5 million d'euros dont elle pourra souverainement disposer pour aider telle ou telle entreprise...

 

Ces questions ont bien failli ne pas être posées. Mme ROYAL considérant que l'opposition avait déjà eu la parole, il était temps de passer au vote. Il a fallu cinq minutes de rappel au réglement et d'explications de gravure, dont la menace de quitter la salle, pour qu'Henri puisse poser ces questions. La réponse fut ubuesque "vous en parlerez en commission"... mais après avoir voté!... et alors justement que nous venions de dire qu'il était incroyable de découvrir des sujets aussi important sans avoir eu de réunion de la dite commission!

 

Cette fois ci, Mme ROYAL n'a pas choisi d'aller au clash. Henri a pu poser sa question et nous sommes restés. Mais le trouble reste.

 

De retour à Angoulême je découvre un courriel de notre Présidente.

 

Mesdames et Messieurs les Elu(e)s,

Afin d'examiner les dossiers d'entreprises sollicitant des aides de la Région, je vous convie à une réunion de travail de la Commission 1 "Croissance Verte et Mutation Ecologique, Sociale et Solidaire de l'Economie" qui se tiendra à la Maison de la Région le :
mercredi 12 mai 2010 de 12h00 à 14h00

en Grande Salle Orillard

(Bâtiment Orillard)


mais l'ordre du jour concerne d'autres questions... sans commentaire!

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24 avril 2010 6 24 /04 /avril /2010 18:20

passion-ovale.gifjeudi soir, j'étais présent à Jarnac pour mieux connaître le projet de club professionnel charentais. Je tiens à féliciter  tous les organisateurs pour la qualité de l'organisation et à remercier Jérôme Royer de son accueil.

A ce stade, il est bien impossible de savoir si ce projet ira au bout... mais je tiens à souligner quelques aspects qui sont loin d'être anodins.

 

Tout d'abord, un constat extrêmement positif: oui il y a en Charente des gens pleins d'ambition pour notre territoire. Oui, il y a des hommes et des femmes qui ne satisfont pas de la léthargie générale et qui veulent monter des projets ambitieux. Un club professionnel, un stade digne de ce nom, la fin des guerres stériles... tout cela doit devenir possible.

 

Par ailleurs, je crois que la méthode choisie est la bonne.  La réunion de jeudi avait, me semble-t-il, un objectif: trouver des partenaires qui agissent pour l'amour du rugby et de ses valeurs, rassembler des personnes de tempérament (il faut voir D.Herrero associer le geste à la parole pour comprendre tout le sens de ce mot!), créer une équipe pour avancer ensemble. Je m'attendais à une présentation plus détaillée du projet. Mais ils ont choisi d'appuyer d'abord sur ce qui fait une équipe et ce qui fait du rugby un sport si riche et si attachant. C'est le choix de mettre les valeurs au coeur de la constituion de l'équipe, avant de savoir comment régler tous les questions encore en attente.

 

Il reste maintenant justement à voir si les partenaires qui ont choisi de rentrer dans ce beau projet auront les reins assez solides pour résoudre une équation assez compliquée. Peut-on aujourd'hui en Charente avoir une unité autour d'un projet commun? Peut-on créer une identité collective en Charente sans froisser tous ceux qui vibrent ou ont vibré pour Angoulême ou pour Cognac, en l'occurence pour le SCA ou l'USC?... finalement, peut-on vibrer à la fois pour Angoulême, pour Cognac et pour la Charente? A mon sens il n'y a là aucune contradiction...mais bien des exemples démontrent que cela n'est pas si simple!

 

J'espère pour ma part que nous montreront qu'il est possible de voir grand dans ce département.

A ma place d'élu régional siégeant notamment dans la commission Culture et Sport, je ferai tout mon possible pour relayer et soutenir cette ambition.

 

J'ai deux souvenirs cuisants qui me servent de leçons:

1/ lors des assises de l'économie organisées en Octobre 2008, les chefs d'entreprises avaient su poser un diagnostic précis sur notre situation économique et sur les actions à mener... le message fut passé aux politiques: rien ne se passa, NADA!

2/ lors de la campagne régionale, j'ai rencontré de nombreux professionnels de l'image. Ils sont pleins d'ambition et d'enthousiasme... mais la variation des perspectives financières (échec des projets de Sofica, baisse des subventions du département, manque de cohérence entre département et région)  leur interdit de voir sur le moyen et long terme. Tout le pôle de l'image attend un cadre d'action... mais les responsables politiques sont défaillants.

 

Si à ma manière, je peux faire que ce projet sportif ne termine pas comme bien d'autres dans le répertoire des idées jamais tentées, j'en serai heureux!

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20 avril 2010 2 20 /04 /avril /2010 21:06

21avril.jpgPour tous ceux qui suivent un peu la vie politique de notre pays, la date du 21 avril résonne comme un clairon dans la nuit.

Le 21 avril 2002, les élections présidentielles de notre pays portaient face à face Jacques Chirac et Jean-Marie Le Pen. Pour un pays comme le notre, ce symbole manifestait l'urgence de la situation.

La gauche ne parvenait plus à trouver une unité après la chute du mur de Berlin. Sa divison l'a fit exploser en vol.

La droite était à bout de souffle après un septennat sans lumière. Son score montrait une autre attente. L'angoisse se faisait entendre par la voix d'un vieux tribun sulfureux habile en protestation...

 

8 ans après, on pouvait s'attendre à une nouvelle page... mais, il y a un mois le 21 mars 2010, les élections régionales ont aussi montré que l'attente des français n'était pas encore satisfaite.

 

abstention-2010.jpg

 

Certes, la gauche a gagné. Certes, l'UMP comptabilise plus de sièges qu'en 2004. Mais l'abstention manifeste que la majorité reste insatisfaite. Une lassitude sourde qui ne permet pas de rester à attendre d'autres échéances électorales.

Pour un jeune élu; pour un premier mandat, j'ai souhaité ne pas perdre de temps pour être à votre service. Mon mandat au conseil régional me permet de travailler avec vous sur de nombreux aspects qui touchent votre vie quotidienne et vos projets les plus variés.

Le lancement de ce blog manifeste ma volonté d'ouvrir un dialogue. Quelles sont vos attentes? quelles sont mes actions? quelles sont les souffrances? quelles sont mes propositions?

 

Je sais bien que rien ne se change en un jour, je ne crois ni aux lendemains qui chantent ni à la fatalité. Je sais surtout que la vie humaine et l'histoire de notre pays sont tissés de rencontres qui posent un nouveau cap et permettent une espérance. C'est donc à nous d'agir ensemble.

 

Pour Angoulême, pour la Charente et pour notre région, je suis à votre disposition.

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19 avril 2010 1 19 /04 /avril /2010 23:12

il-faut-se-mefier-des-mots.jpgAu cours de cette session,  le principal débat entre majorité et opposition aura été linguistique. On sait bien que la première tentation politique est celle de travestir les mots. Or les mots ont un sens, et l'absence de certains mots a souvent un sens beaucoup plus fort que les grands discours.

En l'espèce, il s'agissait de savoir si l'absence des mots "emploi", "industrie" ou "développement économique" traduisait un choix politique.

Notre Présidente du conseil régional cherchait à convaincre son opposition que son projet n'était pas un refus de la croissance mais un souci de favoriser une mutation de notre économie... 

Henri de Richemont et Olivier Chartier venaient, chacun à leur tour, d'expliquer pourquoi nous ne pouvions pas voter un rapport présentant des "conventions de conversion écologique et sociale des entreprises"...

Notre souci n'est pas de refuser la recherche d'une "performance globale", il est de vérifier que cette recherche ne sera pas une nouvelle étape pour ajouter des contraintes à des industries déjà fragilisées par une mondialisation trop aveugle.

JF Macaire peut louer le sens de l'innovation de nombreux chefs d'entreprise. Nous partageons ce sentiment et nous félicitons de ce qu'il tourne enfin la page à une lutte des classes encore bien valorisée dans son propre camp... mais cela ne suffit pas!

stigltiz.jpgL'enjeu pour le 21ème siècle qui commençe est justement de trouver de nouvelles formes d'organisations économiques qui nous permettent de sortir d'une logique strictement court-termiste.

La France a engagé ce vaste chantier en confiant à deux Prix Nobel d'économie le soin de proposer de nouvelles manières de mesurer la performance et la croissance. Si on réfléchit un petit peu, la tempête Xinthia qui nous a frappé si cruellement, va avoir pour effet d'augmenter notre PIB... En effet, avec les nombreux travaux qui suivent le drame, nous sommes en effet dans une activité en pleine croissance...faut-il se satisfaire de ce type d'indicateurs?  

 

La crise financière devenue crise économique nous oblige à trouver d'autres chemins. "Nous ne changerons pas nos comportements si nous ne changeons pas la mesure de nos performances" ... cette phrase n'est pas de Ségolène Royal mais de Nicolas Sarkozy. Nul ne peut, sur ce point, oublier que c'est la France qui pousse aujourd'hui ce projet et la réflexion sur la scène mondiale. La réforme du capitalisme est devenue nécessaire mais ce n'est pas le PS et ses alliés qui la mènent!

Il y a fort à craindre que, pour eux, le recourt à la "croissance verte" soit une sorte de deus ex machina des temps modernes... les ultra libéraux croyaient à la main invisible du marché, nos socialistes picto-charentais répondent "croissance verte".

Les uns et les autres sont sans doute à côté de la plaque. Le problème de la réindustrialisation des pays développés ne peut pas se limiter à appliquer une recette. Dans ce registre, la déréglementation est sans doute aussi néfaste dans ses effets que l'écologisme, cette nouvelle idéologie qui oublie simplement que le développement durable ne se limite pas à l'environnement.

Pour qu'il y ait développement durable, il faut associer économie+social+environnement. Ne garder qu'un terme, c'est se condamner à boiter!

 

popup-bonus-vert.gifOn pourra dire que derrière les mots, il faudra voir les actes. J'en convient!

Mais le passé récent me pousse à ne pas baisser la garde. La majorité régionale se gausse d'avoir mis en place le fameux "bonus vert" qui est un chèque de plus pour acheter, cette fois, de l'électroménager peu consommateur en énergie...

Mais à aucun moment on ne se pose la question du lieu de production: est ce en Chine ou en France? à aucun moment, on ne vérifie le process industriel: fait-on travailler des enfants ou des adultes ? Les travailleurs bénéficient-ils de protection? Les normes de production sont elles certifiées? Silence radio... place au choc des mots.

 

Avec cette illustration on voit bien que l'appel à la mutation de notre économie peut n'être qu'un pâté de chat aux allouettes! C'est pourquoi l'opposition a voté contre !


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19 avril 2010 1 19 /04 /avril /2010 21:52

Nous sommes 16.

16 pour représenter une autre voix que celle de la poursuite d'une politique régionale qui a montré plus de virtuosité médiatique que de résultats.

16 à vouloir créer les conditions d'une alternance régionale.

16 à s'organiser pour trouver comme manifester diversité et unité.

Finalement, la solution à l'équation existe. Elle passe par deux groupes et un inter-groupe.

Un groupe "Nouveau Centre" avec quatre personnes (dont la très dynamique Véronique Marendat), un groupe "Renouveau pour Poitou-Charentes" avec douze personnes (dont le très vulcanien Henri de Richemont et votre serviteur)... le tout présidé par Dominique Busserreau, Xavier Argenton et Olivier Chartier étant vice-présidents, Henri notre porte-parole.

Les groupes sont au pluriel mais l'équipe est unique... et je peux vous garantir qu'elle est soudée!

 

 

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14 avril 2010 3 14 /04 /avril /2010 19:27

pecheur~0

 

Qu'est ce donc que ce chiffre ? ni l'augmentation des subventions demandées par Ryanair, ni le cumul des hausses d'impôt des différentes collectivités charentaises...

il s'agit de la proportion de charentais n'ayant pas votés pour la liste sur laquelle je figurais le 21 mars 2010!

 Avec une abstention importante et de nombreux "blanc et nul", la faiblesse de notre score se trouve encore davantage soulignée...

on peut bien sûr se réconforter en pensant que la liste de Ségolène Royal n'a séduit que 32.06% des charentais mais cela est une bien piètre consolation.

Je tire quelques conclusions de ce chiffre:

1/ tout d'abord, les français n'ont plus confiance. Trop de promesses, trop d'écarts entre les réformes annoncées et les changements mesurés dans la vie réelle...

2/ ensuite la région n'est ni connue ni suivie : cela plaide peut-être pour une profonde des collectivités; cela dit aussi que les choix d'une région ne sont pas toujours du registre "droite contre gauche" et qu'il est nécessaire de travailler sans forcer les différences;

3/ enfin et surtout, les charentais souffrent et ne se mobilisent pas si ils ne trouvent pas un écho à leurs attentes et à leurs difficultés.


Pour quelqu'un qui assume un premier mandat dans ce contexte, ce constat ne peut pas laisser indifférent.

Avec ce blog, je souhaite engager une démarche qui cherchera à être une réponse à ce chiffre massif.



1/ le choix d'être comme je suis, et de ne pas chercher les maquillages ou la pensée unique. En vous promenant sur mon blog, vous apprendrez à me connaitre, à découvrir mes engagements, mes passions et mes défauts. Que ceux qui me décrivent comme un flibustier se rassurent... je n'ai pas envie de changer!

2/ la décision de trouver d'autres formes d'action et d'engagement. Les partis politiques ne suffisent pas à couvrir le besoin d'action et de prise de parole. Il faut inventer de nouvelles formes, plus à géométrie variable, plus locale parfois, par projet d'autres fois.... les bonnes volontés seront les bienvenues!

3/ enfin, la volonté d'être un élu du quotidien que vous pouvez interpeller. La campagne est finie, je veux vous croiser et vous écouter là où vous êtes, là où vous m'inviterez, là aussi où vous voudrez me dire ce qui compte pour vous. Ce blog n'est qu'un moyen, je ferrai en sorte d'en créer d'autres pour rentrer dans vos attentes.


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